Selecta, le gérant suisse d’appareils distributeurs d’aliments et de boissons sera-t-il bientôt coté en bourse ? Son actionnaire principal, le fonds de capital-risque KKR (NYSE:KKR) travaille en tout cas sur le projet, selon des informations Reuters.
KKR envisagerait une cotation sur la Bourse de Zurich dès le quatrième trimestre de cette année, ou au début de l’année prochaine, explique l’agence de presse. La banque d’affaires Lazard aurait été chargée de cette opération qui pourrait déboucher sur la vente d’actions pour un montant d’un milliard de francs suisses (+/- 890 millions d’euros). Le fonds de capital-risque n’a toutefois pas fermé la porte à une cession pure et simple de sa participation, si des candidats intéressés déposent une offre attractive, précise Reuters.
Selecta qui sert 10 millions de consommateurs par jour et qui détient une position de leader sur dix de ses principaux marchés en Europe a confirmé ses prévisions annuelles à l’occasion de la publication de ses chiffres trimestriels (disponibles à la rubrique « Investisseurs » de son site internet). A périmètre et à taux de change constants, le groupe suisse vise pour 2018 un excédent brut d’exploitation courant de 245 à 255 millions d’euros et un chiffre d’affaires en progression de 2%. Le groupe suisse réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,4 milliard d’euros, si l’on tient compte des acquisitions réalisées ces derniers mois, notamment celle de Pelican Rouge ou de l’italien Grupo Argenta.
Le spécialiste de la restauration d’appoint a également réorganisé son endettement en mars, en plaçant trois nouvelles souches obligataires, dont cette obligation libellée en euro à échéance février 2024 et au coupon de 5,875%. Il y a moyen de l’acheter au pair, à 100% du nominal.
En franc suisse, l’obligation émise offre le même coupon (5,875%) et la même échéance (1er février 2024), mais son rendement est ramené à 5,79% compte tenu d’un prix d’achat de 100,37% du nominal.
La coupure est de respectivement 100.000 euros et 150.000 francs suisses (+/- 133.000 euros) avec des ratings « B » chez Standard & Poor’s et « B3 » chez Moody’s.