Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les tenants de la thèse d’une résurrection du cycle de croissance américain au second semestre au lieu de son extinction progressive au bout de 9 ans d’effort ininterrompu se remettent à y croire (après un mois de juin ponctué de chiffres un peu faiblards).
Plusieurs bons chiffres d’activité se sont succédé depuis début juillet et voici maintenant que la production industrielle est annoncée en hausse de 0,6% au mois de juin aux Etats-Unis grâce à un net rebond de l’industrie manufacturière (+0,8%) et de la production minière (+1,2%).
Le Federal Reserve revoit en revanche à la baisse son estimation pour le mois de mai, de +0,1% à -0,5%, ce que le marché s’empressera d’oublier (c’est une vieille ruse mais qui fonctionne toujours aussi bien dans un contexte de « verre à moitié plein »… le passé, c’est du passé, tournons nous vers un avenir radieux).
L’immobilier complète le tableau des bonnes nouvelles
Pour confirmer le regain du mois en cours, le taux d’utilisation des capacités industrielles se rapproche du seuil optimum des 80%, à 78% contre 77,7% en mai (révisé de 77,9%) : ce chiffre reste cependant un peu en-deçà des 78,3 anticipés, mais l’indice NAHB (National Association of Home Builders) reste accroché à ses sommets, inchangé à 68.
Si certaines faiblesses ont pu être détectées en juin, cela ne vient pas de l’immobilier : le sous-indice qui mesure les intentions d’achat est même en progression de deux points (à 52), son meilleur niveau depuis février.