Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Peut-être s’agit-il de « l’effet Tavarez », en tout cas, la hausse des trimestriels et semestriels de PSA (PA:PEUP) s’avère beaucoup plus brillante que les ventes de véhicules, en demi-teinte surtout par comparaison avec Renault (PA:RENA) depuis le 1er janvier. Le RNPG du groupe (profit net) s’élève a 1.256Mds€ (en progression de +5% sur 1 an) pour un chiffre d’affaire qui flirte avec les 20Mds€ (1989Mds€). Mais ce qui séduit les investisseurs c’est la marge opérationnelle record de 7,3%.
La maîtrise des coûts n’est pas la seul cause de cette embellie, même si c’en est une clé majeure. Le succès de l’activité de sous-traitance (blocs moteurs, pièces détachées) pour les constructeurs allemands (BMW (DE:BMWG), Volkswagen-Audi) en est aussi un éléments important. Une contribution beaucoup plus discrète aux résultats, mais ô combien précieuse. PSA vise par ailleurs une marge opérationnelle moyenne supérieure à 4,5% pour sur la période 2016-2018 et une accélération vers 6% à l’horizon 2021.
De quoi enflammer l’imaginaire des investisseurs. Or l’analyse technique nous avertit qu’avec les +5% gagnés d’entrée de jeu ce mercredi, la moitié du potentiel de hausse à court terme est déjà réalisé. Par conséquent, il ne subsiste pas beaucoup « d’upside » (potentiel de hausse) supplémentaire avant de retracer la résistance majeure des 20€.