Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Si Wall Street avait besoin de quelques “bonnes nouvelles”, Trump a fait savoir que, que quelque soit le cas de figure lié à la rivalité commerciale avec la Chine, c’est l’Amérique qui gagne.
Il estime ainsi que la Chine va injecter de l’argent pour compenser l’impact des surtaxes mises en place vendredi. la PBOC baissera les taux… mais la FED peut en faire autant, et c’est encore l’Amérique qui gagne : “game over” pour la Chine.
L’autre bonne nouvelle, qui a de quoi détendre la FED, c’est la modération des prix à l’importation comme à l’exportation aux États-Unis.
Les prix à l’importation ont progressé de seulement 0,2% en avril, contre 0,7% attendu par le consensus, selon le Département du Travail qui précise qu’en excluant les produits pétroliers, la hausse n’aurait été que de 0,1%.
Les prix à l’exportation américains ont augmenté de 0,5% en données brutes le mois dernier, et de 0,7% hors produits agricoles.
Plus surprenant encore, sur 12 mois (par rapport à avril 2018), les prix américains à l’importation ont reculé de -0,2%, tandis que ceux à l’exportation affichent +0,3% : l’impact du facteur pétrole s’avère nul et c’est assez logique puisque le prix du baril flirtait avec les 80$ il y a 1 an (contre 71$ sur le Brent coté à Londres ce mardi).
En revanche, en “séquentiel”, la hausse du pétrole qui s’élève à +31% depuis le 1er janvier aurait pu affecter bien plus lourdement les prix à l’import que la statistique officielle ne le reflète.