Comme je l’envisageais en conclusion de la vidéo du jour, il n’y aura peut être pas de 2e séance consécutive de baisse à la Bourse de Paris (revenue de -0,9% à l’équilibre), comme il n’y en a plus eu depuis l’élection de Donald Trump (plus précisément, depuis les 10/11 novembre 2016).
Theresa May a rassuré les marchés (et surtout les cambistes qui arrachent la livre de +2,5% à la hausse face au $) sur sa feuille de route concernant le Brexit.
Elle affirme son souhait « d’un partenariat équitable, pas d’un statut de membre partiel ou associé de l’Union européenne (UE) ambigüe, moitié dedans, moitié dehors ».
Le Royaume-Uni conclura un « nouvel accord » sur l’union douanière avec un ensemble de 450 millions de citoyens qui doit demeurer un « grand partenaire ».
Theresa May ajoute qu’elle soumettra le projet à un vote du parlement britannique… mais s’il vote contre, la mise en oeuvre du Brexit pourrait être retardée d’autant !
Alors certes, du côté européen et faute des accords espérés par Theresa May, le « Brexit » rentrera en vigueur automatiquement d’ici 2 ans (la législation communautaire cessera de bénéficier au Royaume-Uni)… mais Bruxelles peut choisir de concéder un nouveau délai, histoire de s’accorder une dernière chance.
Le véritable enjeu, c’est le libre accès des banques britanniques aux chambres de compensation bancaires européennes, ce qui suppose de respecter les normes de solvabilité imposées par la BCE).
Le sentiment que « ça va bien se passer » dope la Livre Sterling qui reprend +2,5%, au-delà des 1,23 face au $ et regagne également +1,5% face à l’euro.