La progression signée par l'obligation Nabors d'une durée résiduelle de 3 ans ces dernières semaines est plutôt impressionnante: elle cote aux alentours de 94% du nominal, contre un plus bas de 69% début octobre.
Pari réussi donc pour les investisseurs qui s'étaient positionnés sur l'emprunt début octobre puisqu'ils ont bénéficié quelques jours plus tard du rebond initié par l'annonce des résultats trimestriels, visiblement bien accueillis, accompagnés de commentaires plutôt positifs dans le chef de l'entreprise.
"Nous maintenons nos efforts sur l'amélioration du flux de trésorerie après le dividende, le retour en capital et la réduction de la dette. Notre performance du troisième trimestre soutient notre confiance dans notre capacité à réaliser ces objectifs", a indiqué alors Anthony Petrello, le CEO de la compagnie pétrolière basée à Houston.
Avec des opérations dans plus de 25 pays, une flotte d’environ 400 appareils de forage et 15.000 personnes employées, Nabors est l'une des plus grandes entreprises de forage pétrolier et gazier au monde. Elle exploite des plates-formes de forage sur terre, mais également en mer, tout en proposant les services associés comme des logiciels et des services d'automatisation de forage. Par le biais de ses différentes filiales, la compagnie américaine propose également une série d'équipements liés à son activité principale.
Dans son rapport annuel 2018, l’entreprise qui a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 3,1 milliards de dollars explique que ses activités sont dans une large mesure liées aux investissements d’exploration, de développement et de production des grandes compagnies pétrolières et gazières. Ces dépenses sont elles-mêmes influencées « en grande partie » par le niveau des prix du pétrole et du gaz, « qui peuvent évoluer de manière significative et sont hautement volatils ».