"Le risque géopolitique est nettement en baisse cette semaine puisque notre indicateur de Risque Géopolitique est de nouveau en retrait net après avoir atteint la semaine passée un point haut depuis mars 2003 (voir graphique ci-dessous). Le marché est un peu en roue libre alors qu’aucune statistique majeure ne se profile à court et à moyen terme. Les élections allemandes sont un non-évènement, tant il est certain qu’Angela Merkel sera reconduite. En outre, les statistiques sur l’inflation qui sont prévues outre-Atlantique jeudi réservent finalement peu de surprises puisque les investisseurs ont compris depuis longtemps, tout comme les banquiers centraux, que la cible à 2% ne sera pas atteinte dans un avenir proche. De fait, le marché capitalise plutôt sur l’absence de mauvaises. Si le CAC 40 veut poursuivre son envolée au-dessus des 5200 points, il faudra toutefois qu’intervienne à un certain stade un catalyseur. La question qui se pose au marché est plutôt de savoir jusqu’à quand cette hausse peut perdurer sans éléments allant dans le sens de l’optimisme ambiant."
Les derniers faits marquants :
BOOM : L’inflation atteint 2,9% au Royaume-Uni. Pas d’effet du Brexit ?
La question du jour : Combien y a-t-il eu de réformes concernant la protection de l’emploi en France entre 2000 et 2013 ? Au total 17 réformes !
Lire notre analyse (en anglais) sur le prochain défaut de paiement à venir, celui de l’entreprise pétrolière PDVSA : ICI
A suivre aujourd'hui :
Le marché se focalisera essentiellement sur la publication du rapport mensuel de l’AIE, sachant toutefois que le marché pétrolier reste encore largement en range, et sur les chiffres de l’emploi au T2 et de la production industrielle en juillet pour la zone euro.
Intéressant surtout pour les économistes : publication demain à 20h de la balance du budget fédéral américain pour le mois d’août.