L’inflation en Zone Euro
Après l’inflation en France et Espagne, l’inflation en Zone Euro est attendue en forte baisse
Le ralentissement marqué de l’inflation en France et en Espagne ont été la grosse surprise la semaine dernière.
Du coup, le marché s’attend à ce que l’inflation en Zone Euro devrait, elle aussi, baisser rapidement.
Cela devrait traduire la baisse que l’on a constaté dans les indices des directeurs d’achat, notamment de ceux de l’Allemagne et la chute des prix du pétrole de -3,5% en un mois.
Je vous rappelle que l’inflation pour septembre en France est sortie à +1,2% et celle en Espagne à + 1,5%.
En valeur harmonisée, l’inflation devrait passer en Zone Euro, de 2,2% en août à 1,9% pour septembre.
Mais déjà, il y a les chiffres de l’inflation en Allemagne et de l’Italie qui sont publiés aujourd’hui.
Les indices des directeurs d’achat dans l’industrie et dans les services aux USA
Le contraste entre une industrie qui ralentit et des services en expansion devrait continuer
Les indices des directeurs d’achat sont attendus à 47,7 dans l’industrie et inchangés à 51,5 dans les services.
L’industrie est tombée à un plus bas annuel en août dernier, ce qui laisse espérer certains qu’un rebond est proche, mais rien n’est moins sûr selon d’autres indicateur avancés. D’ailleurs ces derniers montrent que les services devraient rester forts.
On devrait donc toujours constater que ce sont les services qui tirent majoritairement la croissance américaine.
Le rapport sur l’emploi américain
Le marché de l’emploi US devrait se stabiliser à un niveau qui ne génère pas pour autant, des licenciements
Le marché a été soulagé le mois dernier, par le rebond des créations d’emplois à 124 000 alors qu’il avait surpris à 89 000 en juillet.
Avec 144 000 créations attendues, le marché du travail se stabiliserait et le chiffre resterait donc supérieur à la moyenne sur 3 mois qui se situe maintenant à 116 000.
Une stabilisation, c’est d’ailleurs ce que suggèrent les demandes d’allocations chômage qui sont sorties meilleures qu’attendues.
Le taux de chômage en août aussi a enlevé les craintes du spectre d’une récession aux USA puisqu’il est redescendu à +4,2%.
D’ailleurs, n’oublions pas que la hausse récente du taux de chômage est largement due à l’augmentation de l’immigration et donc du taux de participation de la population active, et non pas à des licenciements !
Pour information, en 2023, les migrants représentaient environ 18,6 % de la main-d'œuvre aux États-Unis.
Malgré cela, les traders institutionnels ne perdent pas de vue que pour le Président de la FED, c’est plus le taux de chômage qui compte pour lui, plutôt que les créations d’emploi. Lors de la dernière conférence du FOMC, il a décrit le taux de chômage comme, je le cite : « The single most important one probably ».
Après l’inflation en France et Espagne, l’inflation en Zone Euro est attendue en forte baisse
Le ralentissement marqué de l’inflation en France et en Espagne ont été la grosse surprise la semaine dernière.
Du coup, le marché s’attend à ce que l’inflation en Zone Euro devrait, elle aussi, baisser rapidement.
Cela devrait traduire la baisse que l’on a constaté dans les indices des directeurs d’achat, notamment de ceux de l’Allemagne et la chute des prix du pétrole de -3,5% en un mois.
Je vous rappelle que l’inflation pour septembre en France est sortie à +1,2% et celle en Espagne à + 1,5%.
En valeur harmonisée, l’inflation devrait passer en Zone Euro, de 2,2% en août à 1,9% pour septembre.
Mais déjà, il y a les chiffres de l’inflation en Allemagne et de l’Italie qui sont publiés aujourd’hui.
Les indices des directeurs d’achat dans l’industrie et dans les services aux USA
Le contraste entre une industrie qui ralentit et des services en expansion devrait continuer
Les indices des directeurs d’achat sont attendus à 47,7 dans l’industrie et inchangés à 51,5 dans les services.
L’industrie est tombée à un plus bas annuel en août dernier, ce qui laisse espérer certains qu’un rebond est proche, mais rien n’est moins sûr selon d’autres indicateur avancés. D’ailleurs ces derniers montrent que les services devraient rester forts.
On devrait donc toujours constater que ce sont les services qui tirent majoritairement la croissance américaine.
Le rapport sur l’emploi américain
Le marché de l’emploi US devrait se stabiliser à un niveau qui ne génère pas pour autant, des licenciements
Le marché a été soulagé le mois dernier, par le rebond des créations d’emplois à 124 000 alors qu’il avait surpris à 89 000 en juillet.
Avec 144 000 créations attendues, le marché du travail se stabiliserait et le chiffre resterait donc supérieur à la moyenne sur 3 mois qui se situe maintenant à 116 000.
Une stabilisation, c’est d’ailleurs ce que suggèrent les demandes d’allocations chômage qui sont sorties meilleures qu’attendues.
Le taux de chômage en août aussi a enlevé les craintes du spectre d’une récession aux USA puisqu’il est redescendu à +4,2%.
D’ailleurs, n’oublions pas que la hausse récente du taux de chômage est largement due à l’augmentation de l’immigration et donc du taux de participation de la population active, et non pas à des licenciements !
Pour information, en 2023, les migrants représentaient environ 18,6 % de la main-d'œuvre aux États-Unis.
Malgré cela, les traders institutionnels ne perdent pas de vue que pour le Président de la FED, c’est plus le taux de chômage qui compte pour lui, plutôt que les créations d’emploi. Lors de la dernière conférence du FOMC, il a décrit le taux de chômage comme, je le cite : « The single most important one probably ».