"Est-ce que la relation entre bilan de la Réserve Fédérale américaine et évolution de l’indice S&P500 va perdurer avec la sortie de la politique monétaire ultra-accommodante ?"
Les derniers faits marquants :
Un petit point sur le marché du travail française: selon la DARES, il y a eu
290 000 entrées en apprentissage l’an dernier, soit une hausse de 1,9% sous l’effet notamment de la prime TPE jeunes apprentis. Ce mouvement devrait s’amplifier dans les prochaines années du fait du positionnement très favorable du gouvernement actuel par rapport à l’apprentissage.
Les élections allemandes sont certainement le non-évènement de l’année pour les marchés financiers. Tout porte à croire qu’Angela Merkel sera reconduite. Les libéraux du FDP risquent d’être les grands gagnants du scrutin alors que le SPD marque un recul très marqué en l’espace de quelques mois, y compris dans ses principaux fiefs au regard des derniers sondages. Si le FDP parvient à dépasser les 10% des suffrages, il pourrait être considéré par la CDU-CSU comme un partenaire de coalition plus solide que le SPD. Le principal impact macroéconomique serait un durcissement de l’Allemagne à l’égard de la Grèce. En ce qui concerne l’AFD, les sondages indiquent que le parti pourrait atteindre 10% (contre des estimations à 15% il y a quelques mois de cela). Tout indique que le parti, en manque de leadership, ne serait pas en mesure d’être le trublion de la scène politique allemande qu’il rêvait d’être.
Revirement de situation: Janet Yellen a été décrite par le secrétaire au Trésor américain comme une candidate « talentueuse » à sa propre succession. Le marché sous-estime peut-être très nettement ses chances d’être reconduite.
A suivre aujourd'hui :
Communiqué de politique monétaire de la BNS à 9h30. Pas de changement attendu sur le front des taux directeurs.
Statu quo monétaire pour la BoE à 13h selon le consensus du marché.
Publication de l’IPC et de l’IPC core pour les Etats-Unis en août dans l’après-midi. Le marché finalement devrait faire peu de cas de ces données. Les investisseurs ont, en effet, parfaitement intégré que l’inflation va rester durablement sous sa cible, des deux côtés de l’Atlantique, puisque nous sommes vraisemblablement dans une période de croissance déflationniste, sous l’effet des changements démographiques et technologiques.