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Wall Street : du jamais vu depuis 1932 !

Publié le 09/11/2020 12:42
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Imperméable aux turbulences politiques, Wall Street vient de réaliser une performance inédite depuis 88 ans. Et si le « vrai » patron n’était pas Joe Biden, mais Jerome Powell ?

Au soir du mardi 3 novembre, alors que le S&P500 affichait sa plus forte hausse pour un « mardi présidentiel » depuis l’élection de 1984 – sur la foi de sondages qui prévoyaient le déferlement d’une « vague bleue » (démocrate) et une large victoire de Joe Biden -, je me suis rappelé que cette perspective a en fait soutenu Wall Street tout au long de l’été.

Nul n’ignore que le futur président des Etats-Unis est, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, partisan de mesures de confinement bien plus étendues et strictes au nom de l’impératif de « sauver des vies », avant de songer à « sauver l’économie ». Or, le jour du scrutin a coïncidé avec un nouveau record de plus de 120 000 cas de contaminations outre-Atlantique (record battu dès le lendemain, puis chaque jour suivant), ce qui tend à remettre en question des projections de croissance excluant un reconfinement au quatrième trimestre. Donald Trump sera certes encore à la Maison-Blanche, mais chaque gouverneur pourra décider ou non d’un tour de vis à son échelon local et Washington n’a pas le pouvoir de l’interdire.

D’où la question : qu’a payé le marché le 3 novembre et qu’a-t-il payé le lendemain avec le même enthousiasme, par-delà un imbroglio politico-juridique qui fut une surprise totale pour (presque) tout le monde, sauf pour Donald Trump et ses plus irréductibles supporters ?

Alors que tout semblait mal tourner sur le plan politique, sanitaire et économique (adieu le plan de relance à 2 200Mds$, il faudra peut-être se contenter de 500 à 750Mds$ débloqués en urgence pour les secteurs d’activité au bord de la faillite), une « évidence » a manifestement commencé à poindre aux yeux des investisseurs : les banques centrales vont prendre le contrôle de la situation et mettre le paquet.

Les banques centrales en éternels sauveteurs
Un scénario d’autant plus crédible que la FED assure qu’elle dispose de la capacité d’augmenter sa « puissance de feu », tandis que la BCE va « recalibrer » la sienne (ce qui signifie exactement la même chose).

La Réserve fédérale va pallier le vide de décisions politiques jusqu’au 20 janvier 2021 (absence de relance fiscale, plans de soutien revus à la baisse avec un Congrès divisé durant deux ans) et contrebalancer les effets de la crise sanitaire aussi longtemps qu’elle durera à coups de milliers de milliards de dollars. Une perspective qui semble ravir les marchés, dont on dirait bien qu’ils souhaitent qu’il en soit ainsi le plus longtemps possible… et que le virus cause le plus de « disruptions » possibles.

Ce que Wall Street a compris, c’est que le véritable patron s’appelle désormais Jerome Powell aux Etats -Unis, et Christine Lagarde en Europe. Cette forte conviction explique que la Bourse de New York a signé sa plus forte hausse à l’issue d’une semaine de scrutin présidentiel depuis l’élection de Franklin D.Roosevelt en novembre 1932. Pas en reste, le CAC40 engrange pour sa part 10% à plus de 5 040 points depuis lundi dernier.

Plus étourdissant encore, la capitalisation mondiale a fait un bond de 5 500 Mds$ la semaine dernière et la capitalisation globale a pulvérisé un nouveau record à 94 000Mds$, en incluant la hausse de 1,7% des places européennes et celle de 2% annoncée sur le Nasdaq ce lundi, l’indice allant selon toute probabilité inscrire un nouveau record absolu au-delà des 12 100 points (la frontière avec « l’infini et au-delà » se situant à 12 400 points pour le Nasdaq-100).

Les Américains ont élu de façon ambiguë un président, mais les marchés ont désigné à l’unanimité et par une acclamation de +10% les banques centrales comme « maîtres du Monde ». Dont acte !

Derniers commentaires

Eh oui, c'est toujours comme ça depuis la nuit des temps. On ne prête qu'aux riches, mais ce sont eux aussi qui prêtent, même à un taux négatif. Et l'investisseur lambda sera toujours perdant, parce qu'il n'a pas les moyens. Algorithmes et conseils de brokers ne pèsent pas lourd face à cette toute-puissance. Et bravo à Philippe Béchade pour ses analyses justes.
Donc toujours les mêmes qui s’en mettent plein les fouilles! Et de plus en plus, ils n’en ont jamais assez
attention au feu de paille..bien visible ..en hebdo
C'est possible effectivement mais la semaine n'est pas terminée.
tout va mal et tout monte :/ c'est vraiment rendu du gambling... aucune logique a part celle des riches peut-être
lol l’imprimante tourne à plein régime, des billets de 100$ par milliards, lol
Jusqu’au jour où elles vont decider un krach...ordo ab chao. Si Trump est elu malgré la decision des medias, ca pourrait etre le bon moment...A suivre.
c est la fausse économie le jour ou ca va exploser il y aura des degas irréductible s
c est la fausse économie le jour ou ca va exploser il y aura des degas irréductible s
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