Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
C’est le choc émotionnel de la semaine !
Pensez donc : l’indice d’activité manufacturière de la FED de Philadelphie dévisse littéralement de 17 vers -4,1 au mois de février (alors que le “shutdown” est levé depuis le début du mois).
Un basculement du “Philly FED” en territoire négatif n’avait plus été observé depuis mai 2016.
Les sous-indices tels que les “entrées de commandes” passent également dans le rouge, l’emploi reste le seul domaine faisant preuve d’une vraie résilience.
Les économistes pourront toujours plaider “l’effet retard”, ils ne convaincront pas grand monde.
Alors, il reste le “polar vortex”… survenu effectivement fin janvier et tout début février et qui a frappé la région Nord-Est des Etats-Unis, mais également la région des Grands Lacs, le Middle-West, les Rocheuses, etc.
Il faudra vérifier si dans ces régions là aussi, l’économie s’est comme arrêtée net en début d’année.
L’émotion causée par ce mauvais chiffre est riche d’enseignement : RIEN !
Le CAC40 qui gagnait +0,08% retombe à +0,05% et le Dow Jones qui s’apprêtait à rouvrir en hausse de +0,27% ne gagne plus que 0,24%.
Cela ressemble à une plaisanterie ? Non, juste le reflet des marchés entre 14H29 et 14H45.
Si la région de Philadelphie se situait en Tasmanie, Wall Street ne s’en préoccuperait pas davantage !