Ces résultats seront affectés par la première vague de la crise sanitaire. Et la seconde vague risque d’affecter aussi les prévisions pour 2020-2021.
Faut-il présenter Walt Disney ? Le personnage peut-être pas, véritable pionnier de l’industrie de l’animation disparu beaucoup trop tôt, à 65 ans seulement, alors qu’il avait créé son studio à l’âge de 22 ans.
Par contre, l’entreprise, The Walt Disney Company (NYSE:DIS), qui présente ce jeudi ses résultats annuels, gagne à être connue. C’est, dans son genre, une énorme entreprise (elle emploie 200.000 personnes), elle peut se targuer d’être le n° 1 mondial du divertissement avec ce que chacun connaît, ses films d’animation et ses films en prises de vue réelles, ses parcs d’attraction et toute l’activité qui tourne autour (hôtels, restaurants).
Ce qui est moins connu par contre, surtout en Europe, c’est l’activité de Walt Disney dans les médias (télévision, internet), dans les contenus (streaming, reportages sportifs), sur le marché des croisières et dans les nombreux produits dérivés que ces multiples activités génèrent.
Selon une étude réalisée en 2013 par l’agence de communication APCO Worldwide, Walt Disney serait l’entreprise la plus populaire au monde. Pour une valeur reprise dans le Dow Jones, son cours boursier est étonnamment erratique. Il a bien sûr plongé en mars dernier (- 40 %), mais il s’est redressé depuis sans revenir toutefois à son sommet de fin 2019 (151 dollars). Ce qui sera intéressant à observer, ce sont les prévisions de Walt Disney pour son exercice 2020-2021, en espérant que la seconde vague de la crise sanitaire ne fasse pas trop de dégâts, surtout aux Etats-Unis (entre 70 et 75 % du chiffre d’affaires de l’entreprise).