A l'instar de Francfort (+2,1% sur le DAX) et de Wall Street (+1% sur le Dow Jones), les Bourses européennes profitent encore des indices PMI qui devraient plaider pour une attitude accommodante des banques centrales.
Se repliant de 52,3 en janvier à 51,2 en février, l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone affiche en effet son plus faible niveau depuis 12 mois.
Les faibles performances des deux principales économies de la zone euro pèsent sur la croissance globale de la région, les indices PMI en Allemagne et en France ne s'établissant en effet que très légèrement au-dessus des 50 du sans changement.
'L'affaiblissement de toutes les variables étudiées devrait inciter la BCE à agir rapidement et mettre en place un programme de relance plus agressif afin d'empêcher une nouvelle contraction économique dans la région', juge Chris Williamson, chief economist à Markit.
De même, l'indice PMI manufacturier du Royaume Uni chute à 50,8, un plus bas depuis avril 2013, 'apportant de l'eau au moulin du discours de plus en plus conciliant de la Banque d'Angleterre', selon Rob Dobson, senior economist chez Markit.
Un tableau similaire peut être dressé pour le secteur manufacturier américain : l'indice PMI de Markit a certes été révisé en légère hausse à 51,3, mais l'indice ISM n'est remonté qu'à 49,5, traduisant donc une contraction des conditions du secteur.
Néanmoins, l'attention aux Etats-Unis se focalise aussi sur la course à l'investiture pour la présidentielle américaine en ce 'Super Tuesday', jour de vote dans une douzaine d'Etats.
A Londres où le FTSE avance de 0,6%, la banque Barclays (L:BARC) et le géant des matières premières Glencore plongent respectivement de 9,4% et de 3,3%, sanctionnés pour les dégradations de leurs résultats annuels.
Le CAC40 avance de 1%, emmené entre autres par Peugeot (PA:PEUP) (+3,7%) à la suite des chiffres mensuels du CCFA : le constructeur automobile a vu ses immatriculations augmenter de près de 10% en France le mois dernier.
L'AEX monte de 1,7% à Amsterdam, soutenu notamment par le distributeur Ahold (+3,5%) qui bénéficie d'un relèvement de recommandation à 'surpondérer' chez Morgan Stanley (N:MS).
Ce broker procédant à un relèvement similaire sur Delhaize (BR:DELB) (qui doit fusionner avec Ahold) le distributeur belge gagne 3,7% à Bruxelles, aidant ainsi l'indice Bel20 à progresser de 1,4%.
Le PSI de Lisbonne gagne 1,1% avec une remontée de 2,2% de l'opérateur télécoms NOS, en dépit de la publication par ce dernier de résultats inférieurs aux attentes des analystes.
S'arrêtant sur les publications en Europe, Barclays Bourse constate qu'après 387 publications (au 26 février), '68% des entreprises ont publié des chiffres d'affaires conformes aux attentes voire supérieurs et 66% ont atteint ou dépassé les anticipations de BPA'.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Se repliant de 52,3 en janvier à 51,2 en février, l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone affiche en effet son plus faible niveau depuis 12 mois.
Les faibles performances des deux principales économies de la zone euro pèsent sur la croissance globale de la région, les indices PMI en Allemagne et en France ne s'établissant en effet que très légèrement au-dessus des 50 du sans changement.
'L'affaiblissement de toutes les variables étudiées devrait inciter la BCE à agir rapidement et mettre en place un programme de relance plus agressif afin d'empêcher une nouvelle contraction économique dans la région', juge Chris Williamson, chief economist à Markit.
De même, l'indice PMI manufacturier du Royaume Uni chute à 50,8, un plus bas depuis avril 2013, 'apportant de l'eau au moulin du discours de plus en plus conciliant de la Banque d'Angleterre', selon Rob Dobson, senior economist chez Markit.
Un tableau similaire peut être dressé pour le secteur manufacturier américain : l'indice PMI de Markit a certes été révisé en légère hausse à 51,3, mais l'indice ISM n'est remonté qu'à 49,5, traduisant donc une contraction des conditions du secteur.
Néanmoins, l'attention aux Etats-Unis se focalise aussi sur la course à l'investiture pour la présidentielle américaine en ce 'Super Tuesday', jour de vote dans une douzaine d'Etats.
A Londres où le FTSE avance de 0,6%, la banque Barclays (L:BARC) et le géant des matières premières Glencore plongent respectivement de 9,4% et de 3,3%, sanctionnés pour les dégradations de leurs résultats annuels.
Le CAC40 avance de 1%, emmené entre autres par Peugeot (PA:PEUP) (+3,7%) à la suite des chiffres mensuels du CCFA : le constructeur automobile a vu ses immatriculations augmenter de près de 10% en France le mois dernier.
L'AEX monte de 1,7% à Amsterdam, soutenu notamment par le distributeur Ahold (+3,5%) qui bénéficie d'un relèvement de recommandation à 'surpondérer' chez Morgan Stanley (N:MS).
Ce broker procédant à un relèvement similaire sur Delhaize (BR:DELB) (qui doit fusionner avec Ahold) le distributeur belge gagne 3,7% à Bruxelles, aidant ainsi l'indice Bel20 à progresser de 1,4%.
Le PSI de Lisbonne gagne 1,1% avec une remontée de 2,2% de l'opérateur télécoms NOS, en dépit de la publication par ce dernier de résultats inférieurs aux attentes des analystes.
S'arrêtant sur les publications en Europe, Barclays Bourse constate qu'après 387 publications (au 26 février), '68% des entreprises ont publié des chiffres d'affaires conformes aux attentes voire supérieurs et 66% ont atteint ou dépassé les anticipations de BPA'.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.