Le fondateur et directeur général du site internet de socialisation Facebook, Mark Zuckerberg, s'est dit dimanche peu pressé de vendre en Bourse des parts de son entreprise, même si cela pourrait lui rapporter très gros.
Interrogé sur la chaîne CBS pour savoir s'il y aurait un jour une introduction en Bourse, M. Zuckerberg a répondu: "peut-être".
"Des tas de gens qui, je pense, bâtissent des start-ups ou des entreprises croient que vendre la société ou être coté en Bourse, c'est la finalité. Comme si vous gagniez quand vous allez en Bourse. Et ce n'est tout simplement la façon dont je vois les choses", a-t-il ajouté.
La fortune de M. Zuckerberg, milliardaire à 26 ans, est déjà assurée par le succès d'un site internet créé dans une chambre d'étudiant à l'université de Harvard quand il en avait 19.
La société était valorisée 6,5 milliards de dollars quand le russe DST (devenu Mail.ru) avait pris des parts à l'été 2009. Mais les analystes la situent aujourd'hui à plusieurs dizaines de milliards de dollars aujourd'hui. Le site, l'un des plus fréquentés au monde, dépasse les 500 millions d'utilisateurs.
Son fondateur a révélé qu'en 2006 il avait refusé un milliard de dollars de Yahoo! qui voulait racheter le site.
L'apparition de M. Zuckerberg a été l'occasion pour Facebook d'annoncer une nouvelle présentation des pages de profil. Celles-ci mettront davantage en valeur les dernières photos en date sur lesquels apparaît l'internaute inscrit.
Le fondateur de Facebook s'est par ailleurs défendu d'attenter à la vie privée des utilisateurs et de laisser les publicitaires s'emparer des données qu'ils livrent sur le site.
"Nous ne vendons jamais vos renseignements personnels", a-t-il expliqué. Selon lui, "les annonceurs qui utilisent le site n'ont jamais accès à vos renseignements (...) C'est quelque chose que nous prenons vraiment au sérieux".