Suite aux récentes actions militaires au Moyen-Orient, les prix du pétrole devraient baisser à la réouverture des marchés lundi. Cette prévision fait suite aux frappes ciblées d'Israël en Iran au cours du week-end, qui ont notamment évité d'affecter les installations pétrolières et nucléaires de Téhéran. Ces attaques, qui n'ont pas interrompu l'approvisionnement énergétique, s'inscrivaient dans le cadre des représailles d'Israël à l'attaque de missiles iranienne du 1er octobre.
La semaine dernière, les contrats à terme sur le Brent et le West Texas Intermediate américain ont tous deux enregistré une hausse de 4% dans des conditions de négociation fluctuantes. Les fluctuations du marché ont été influencées par les incertitudes concernant la réponse potentielle d'Israël à la frappe de missiles iranienne antérieure et les prochaines élections américaines.
L'opération israélienne a impliqué plusieurs avions effectuant trois vagues de frappes avant l'aube samedi. Ces attaques visaient des sites de production de missiles et d'autres installations militaires près de Téhéran et dans l'ouest de l'Iran. Malgré l'ampleur des frappes, l'Iran n'a signalé que des dégâts limités, suggérant une approche mesurée de la part d'Israël.
Les analystes de marché ont réagi à ces développements, indiquant une probable baisse des prix du pétrole. Le responsable de la recherche chez Onyx a exprimé son soulagement sur LinkedIn, notant que les inquiétudes du marché concernant la réponse d'Israël ont été résolues. Il a également mentionné le timing des frappes, qui ont suivi le départ du secrétaire d'État américain Antony Blinken, comme potentiellement favorable à l'administration américaine à l'approche des élections.
Un analyste de marché chez IG à Sydney a souligné que l'évitement des infrastructures pétrolières par Israël et l'attente que l'Iran ne riposte pas éliminent une couche d'incertitude du marché. Il a suggéré que cela pourrait conduire à une réaction de type "acheter la rumeur, vendre le fait" sur les marchés à terme du pétrole brut, avec la possibilité que le West Texas Intermediate revienne autour de 70 USD le baril.
L'analyste prévoit une déflation rapide de la prime de risque géopolitique qui avait été intégrée dans les prix du pétrole, avec le Brent susceptible de revenir vers une fourchette de 74-75 USD le baril.
Un analyste des matières premières chez UBS prévoit également une baisse des prix du pétrole lundi en raison de la réponse mesurée d'Israël. Il s'attend à ce que tout mouvement à la baisse des prix soit de courte durée, citant la conviction que le marché n'avait pas intégré une prime de risque substantielle dans les prix du pétrole.
Alors que les marchés se préparent à ouvrir, ces analyses suggèrent un changement temporaire dans la dynamique des prix du pétrole, influencé par les derniers développements au Moyen-Orient.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.