Investing.com - Le marché haussier de l'or tente de s'accrocher, mais la situation macroéconomique ne l'aide pas.
Le prix de l'or sur le Comex de New York s'est établi à 1 923,70 $ l'once, en baisse de 21,20 $, soit 1 %, pour une quatrième journée consécutive de baisse. Plus tôt, l'indice de référence des contrats à terme sur l'or aux États-Unis a chuté à 1 922,65 $, un nouveau plancher depuis la mi-mars.
Le cours de l'or au comptant, qui reflète les échanges physiques de lingots et est suivi de plus près que les contrats à terme par certains négociants, était à 1 914,49 $ à 14:40 ET (18:40 GMT), en baisse de 18,25 $, soit 0,9 % sur la journée. Il a chuté à un plus bas de trois mois de 1 912,88 $ plus tôt.
Le "Bank-a-palooza" frappe l'or, réduisant les perspectives mondiales
Le "bank-a-palooza" a vu un resserrement plus important que prévu de la part de plusieurs banques centrales européennes, a déclaré Ed Moya, analyste à la plateforme de trading en ligne OANDA. "Les perspectives de croissance mondiale sont revues à la baisse et cela pourrait déclencher un mouvement de retour vers le dollar et pas nécessairement vers l'or.
La BoE a annoncé une hausse des taux d'intérêt d'un demi-point de pourcentage, soit deux fois plus que prévu, en déclarant qu'elle devait agir face à des indicateurs "significatifs" indiquant que l'inflation britannique mettrait plus de temps à diminuer. Le principal taux d'intérêt du Royaume-Uni s'élève désormais à 5 %, son niveau le plus élevé depuis 2008, après la plus forte augmentation de taux depuis février. La banque centrale du Royaume-Uni a relevé ses taux 13 fois de suite et se retrouve juste derrière la Réserve fédérale, qui a porté les taux américains à un sommet de 5,25 % grâce à 10 cycles de resserrement consécutifs.
Le président de la Fed, Jay Powell, qui a témoigné devant le Sénat jeudi, a renforcé les attentes selon lesquelles la banque centrale américaine relèvera ses taux au moins deux fois de plus cette année.