Investing.com - Les options sur l'or ont rebondi vendredi de près de 1%, compensant les pertes auparavant subies suites aux bons chiffres de l'emploi américain, après que l'Association Internationale des Swaps et Dérivés ISDA ait finalement affirmé que l'échange de dettes grecques constituait un "évènement de crédit".
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour avril se sont échangés à 1 714.45 USD de l'once en fin de semaine, grignotant 0.02% au cours de celle-ci.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 683.75 USD, leur plancher du 8 mars, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 725 USD, leur plafond du 2 mars.
La début de journée les avait vus se retrouver sur la sellette, se retrouvant au plus bas de la séance après que le département d'état ait annoncé que le pays avait créé 227 000 emplois en février, prolongeant les 284 000 du mois précédent, le taux de chômage demeurant stabilisé à 8.3%, son plus bas niveau en trois ans.
Ces chiffres encourageants ont stimulé le billet vert, en réduisant l'espérance d'une nouvelle série d'achats d'actifs de la part de la banque centrale américaine, destinée à relancer la croissance économique.
Les prix se sont toutefois retrouvés sous pression après que l'Association Internationale des Swaps et Dérivés ISDA ait finalement affirmé que la substitution des bons du trésor grecs constituait un "évènement de crédit" qui activerait les couvertures de défaillance destinées à protéger les investisseurs contre des pertes dûes aux obligations hellènes.
Ce groupe de spécialistes a déclaré que sa décision était unanime, invoquant l'utilisation par la Grèce de clauses sur les actions collective forçant tous ses créanciers privés à subir les pertes découlant de leurs positions.
La Grèce avait auparavant annoncé que plus de 85% de ses créanciers privés avaient donné leur aval à l'accord de substitution de ses dettes, destiné à réduire son fardeau de 53.5%, donnant à Athènes l'accès aux 130 miliards d'euros du second fonds de secours.
Les cours ont eu tendance ces dernières semaines à évoluer dans le sens de l'euro, les acteurs des marchés tendant à lui préférer la sécurité relative du billet vert, mais cette relation a fini par prendre fin vendredi.
La monnaie unique s'est en effet effondrée de plus de 1% face à l'étalon américain, tandis que l'indice dollar s'envolait vers un pic de six semaines à 80.42 dans le même temps.
Le métal précieux est souvent perçu comme une monnaie alternative et un filet de sécurité pendant les périodes d'incertitudes économiques, permettant de diversifier les portefeuilles et de compenser les pertes subies ailleurs.
Il a également bénéficié de l'annonce selon laquelle les prix à la consommation chinois avaient connu une augmentation de 3.2% annuels en février, la plus lente des 20 derniers mois.
Cette faiblesse de l'inflation était perçue comme l'occasion pour les décideurs d'avoir davantage les coudées franches pour mettre en place de nouvelles injections de capitaux destinées à encourager l'économie.
La pression baissière avait été forte en début de semaine, avec un plancher des six dernières établi mardi après que les prix soient passés sous leur moyenne fluctuante à 200 jours.
Il était estimé que de nouveaux ordres de vente avaient eu lieu une fois passé le seuil de support technique proche des 1 675 USD de l'once.
Mais ils ont rebondi sur les trois derniers jours, stimulés par une alternance d'achats à bas prix et d'acquisitions techniques après être remontés depuis leurs niveaux de soutien.
Les cours ont encore été encouragés par l'annonce du Wall Street Journal affirmant que la Réserve Fédérale envisageait un nouveau programme d'achats d'hypothèques et de bons du trésor, afin de donner un coup de pouce à l'économie des Etats-Unis.
L'augmentation du volume d'argent facile peut encourager l'or, car la surabondance de capitaux met un frein à la valorisation des monnaies de papier, augmentant son intérêt en tant que garde-fou contre l'inflation.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs plongé de 1.29% pour se retrouver à 34.31 USD de l'once, qui s'est tout de même trouvé être leur plus forte valeur en quatre jours.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont glissé de 1.38% pour se retrouver à 3.851 USD la livre dans le même temps.
Les observateurs garderont la semaine prochaine un oeil sur l'évolution de la situation grecque, la devise européenne ayant des chances de demeurer sur la sellette suite à la décision prise vendredi par l'ISDA.
Ils surveilleront aussi l'annonce mardi du taux d'intérêt directeur de la Réserve Fédérale et tout signe de nouveaux assouplissements de la part de la plus grosse économie mondiale, bien que peu de surprises soient attendues sur ce front.
La banque Crédit Suisse a déclaré dans un rapport publié en fin de semaine: "La réunion du comité fédéral des marchés ouverts du 13 mars a plus de chance d'être routinière que celle de janvier, car elle ne devrait durer qu'une journée, et nous n'en attendons pas de nouvelles mesures politiques ou d'initiatives particulières."
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour avril se sont échangés à 1 714.45 USD de l'once en fin de semaine, grignotant 0.02% au cours de celle-ci.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 683.75 USD, leur plancher du 8 mars, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 725 USD, leur plafond du 2 mars.
La début de journée les avait vus se retrouver sur la sellette, se retrouvant au plus bas de la séance après que le département d'état ait annoncé que le pays avait créé 227 000 emplois en février, prolongeant les 284 000 du mois précédent, le taux de chômage demeurant stabilisé à 8.3%, son plus bas niveau en trois ans.
Ces chiffres encourageants ont stimulé le billet vert, en réduisant l'espérance d'une nouvelle série d'achats d'actifs de la part de la banque centrale américaine, destinée à relancer la croissance économique.
Les prix se sont toutefois retrouvés sous pression après que l'Association Internationale des Swaps et Dérivés ISDA ait finalement affirmé que la substitution des bons du trésor grecs constituait un "évènement de crédit" qui activerait les couvertures de défaillance destinées à protéger les investisseurs contre des pertes dûes aux obligations hellènes.
Ce groupe de spécialistes a déclaré que sa décision était unanime, invoquant l'utilisation par la Grèce de clauses sur les actions collective forçant tous ses créanciers privés à subir les pertes découlant de leurs positions.
La Grèce avait auparavant annoncé que plus de 85% de ses créanciers privés avaient donné leur aval à l'accord de substitution de ses dettes, destiné à réduire son fardeau de 53.5%, donnant à Athènes l'accès aux 130 miliards d'euros du second fonds de secours.
Les cours ont eu tendance ces dernières semaines à évoluer dans le sens de l'euro, les acteurs des marchés tendant à lui préférer la sécurité relative du billet vert, mais cette relation a fini par prendre fin vendredi.
La monnaie unique s'est en effet effondrée de plus de 1% face à l'étalon américain, tandis que l'indice dollar s'envolait vers un pic de six semaines à 80.42 dans le même temps.
Le métal précieux est souvent perçu comme une monnaie alternative et un filet de sécurité pendant les périodes d'incertitudes économiques, permettant de diversifier les portefeuilles et de compenser les pertes subies ailleurs.
Il a également bénéficié de l'annonce selon laquelle les prix à la consommation chinois avaient connu une augmentation de 3.2% annuels en février, la plus lente des 20 derniers mois.
Cette faiblesse de l'inflation était perçue comme l'occasion pour les décideurs d'avoir davantage les coudées franches pour mettre en place de nouvelles injections de capitaux destinées à encourager l'économie.
La pression baissière avait été forte en début de semaine, avec un plancher des six dernières établi mardi après que les prix soient passés sous leur moyenne fluctuante à 200 jours.
Il était estimé que de nouveaux ordres de vente avaient eu lieu une fois passé le seuil de support technique proche des 1 675 USD de l'once.
Mais ils ont rebondi sur les trois derniers jours, stimulés par une alternance d'achats à bas prix et d'acquisitions techniques après être remontés depuis leurs niveaux de soutien.
Les cours ont encore été encouragés par l'annonce du Wall Street Journal affirmant que la Réserve Fédérale envisageait un nouveau programme d'achats d'hypothèques et de bons du trésor, afin de donner un coup de pouce à l'économie des Etats-Unis.
L'augmentation du volume d'argent facile peut encourager l'or, car la surabondance de capitaux met un frein à la valorisation des monnaies de papier, augmentant son intérêt en tant que garde-fou contre l'inflation.
Les futures sur l'argent pour mai ont par ailleurs plongé de 1.29% pour se retrouver à 34.31 USD de l'once, qui s'est tout de même trouvé être leur plus forte valeur en quatre jours.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont glissé de 1.38% pour se retrouver à 3.851 USD la livre dans le même temps.
Les observateurs garderont la semaine prochaine un oeil sur l'évolution de la situation grecque, la devise européenne ayant des chances de demeurer sur la sellette suite à la décision prise vendredi par l'ISDA.
Ils surveilleront aussi l'annonce mardi du taux d'intérêt directeur de la Réserve Fédérale et tout signe de nouveaux assouplissements de la part de la plus grosse économie mondiale, bien que peu de surprises soient attendues sur ce front.
La banque Crédit Suisse a déclaré dans un rapport publié en fin de semaine: "La réunion du comité fédéral des marchés ouverts du 13 mars a plus de chance d'être routinière que celle de janvier, car elle ne devrait durer qu'une journée, et nous n'en attendons pas de nouvelles mesures politiques ou d'initiatives particulières."