par Alistair Smout
LONDRES (Reuters) - Les doses de rappel des vaccins de Pfizer (NYSE:PFE) et Moderna contre le COVID-19 sont celles qui apportent une réponse immunitaire la plus élevée lorsqu'elles sont administrées 10 à 12 semaines après la dernière injection, selon les résultats d'une étude britannique publiés jeudi soir.
L'étude "COV-Boost" montre que les sept rappels examinés renforcent l'immunité après une vaccination initiale avec le vaccin d'AstraZeneca (LON:AZN), mais qu'a contrario la dose de rappel du vaccin de Valneva (PA:VLS) n'apporte pas de réponse immunitaire supplémentaire pour les personnes ayant été vaccinées auparavant avec le vaccin Pfizer.
L'action Valneva reculait vendredi à la Bourse de Paris en réaction à cette étude jugée décevante par le marché.
Les résultats montrent en outre qu'une dose ou demi-dose de Pfizer ou une dose complète de Moderna augmentent fortement les taux d'anticorps et de lymphocytes T après injection des vaccins Pfizer ou AstraZeneca.
Quant aux vaccins d'AstraZeneca, Novavax, Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) et Curevac, ils ont augmenté les niveaux d'anticorps lorsqu'ils ont été administrés comme rappels, mais dans une moindre mesure.
L'étude COV-Boost a été effectuée avant la propagation du variant Omicron. Elle montre toutefois que les rappels vaccinaux ont contribué à une réponse des lymphocytes T contre les variants Beta et Delta.
(Reportage Alistair Smout, version française Valentine Baldassari, édité par Sophie Louet)