NEW DELHI (Reuters) - Boris Johnson a déclaré vendredi qu'il serait encore Premier ministre de Grande-Bretagne en octobre malgré les doutes sur son avenir politique à la suite de l'amende reçue pour violation des règles en matière de confinement qu'il avait lui-même imposées à ses concitoyens durant la pandémie de COVID-19.
En déplacement en Inde, avec laquelle il espère conclure un accord commercial d'ici octobre, Boris Johnson a répondu "oui" à la question d'un journaliste lui demandant s'il serait encore chef du gouvernement britannique à cette date.
Le dirigeant conservateur a été contraint jeudi d'accepter la création d'une commission parlementaire chargée de déterminer s'il a sciemment induit les députés en erreur au sujet des "soirées" organisées à Downing Street en dépit des restrictions sanitaires.
Les appels à sa démission se multiplient y compris jusque dans les rangs des "Tories".
Pour Boris Johnson , les Britanniques préféreraient que la classe politique se concentre sur leurs priorités telles que la préservation du pouvoir d'achat.
"Je crois que ce que les gens veulent dans notre pays, c'est que le gouvernement se penche et se concentre sur les sujets sur lesquels nous avons été élus", a-t-il dit.
(Reportage Andrew MacAskill, rédigé par Kylie MacLellan, version française Bertrand Boucey, édité par Sophie Louet)