Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Le président colombien en Europe pour vendre un nouvel El Dorado aux investisseurs

Publié le 23/01/2011 16:45

Le chef de l'Etat colombien Juan Manuel Santos entame lundi une visite en France, avant de se rendre en Suisse à Davos, avec l'espoir d'attirer davantage d'investisseurs en Colombie, pays où, comme ailleurs en Amérique latine, la croissance est au rendez-vous.

Juan Manuel Santos, arrivé dimanche à Paris, participera au troisième Forum économique international Amérique latine et Caraïbes, organisé à Paris par l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), la Banque interaméricaine de développement (BID) et le ministère français de l'Economie.

"Il y insistera sur le rôle de l'Amérique latine en tant que moteur du monde", a annoncé la présidence, la croissance économique devant atteindre 4% en 2011 dans la région, selon la Banque mondiale.

Investi le 7 août 2010 dans ses fonctions de chef de l'Etat, l'ancien ministre colombien de la Défense (2006-2009), notamment connu à l'étranger pour avoir dirigé l'opération de libération de l'otage franco-colombienne des Farc Ingrid Betancourt, le 2 juillet 2008, aura ensuite un entretien avec Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, instance dans laquelle la Colombie souhaite être admise.

En dépit du conflit armé qu'elle vit encore entre guérillas, bandes composées d'anciens paramilitaires et armée, la Colombie, 46 millions d'habitants, grande comme deux fois la France, est "un authentique pays émergent", note l'ambassadeur de France à Bogota Pierre-Jean Vandoorne.

Politiquement, Bogota a en outre détendu ses rapports avec ses voisins les plus proches, le Venezuela et l'Equateur, en rétablissant pleinement les relations diplomatiques avec eux, respectivement en août et novembre.

Cette année, la Colombie deviendra en outre pour deux ans membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations unies et à ce titre "un partenaire important lorsqu'il s'agit des affaires du monde", note l'ambassadeur.

Sa croissance atteindra en principe 4,5% en 2011 et son PIB, environ 6.000 dollars par habitant, "égale celui de l'Afrique du Sud", souligne ce diplomate.

En France, où il s'entretiendra lundi avec le Premier ministre François Fillon, mardi avec Gérard Larcher, président du Sénat, et mercredi avec son homologue Nicolas Sarkozy, M. Santos a précisé à la presse qu'il évoquerait les besoins de son pays en "infrastructures et transferts de technologie".

Un sujet qui devrait aussi être abordé à l'occasion d'une rencontre avec le patronat français, mercredi.

"Des milliards de dollars devraient être investis dans les infrastructures insuffisantes en Colombie : routières, aéroportuaires et même ferroviaires", note un autre diplomate français, en estimant que de grands groupes comme Alstom, Vinci, et Veolia sont déjà "positionnés".

La Colombie, où la production de pétrole pourrait atteindre 1,3 million de barils par jour d'ici à trois ans contre environ 800.000 actuellement, est déjà le cinquième producteur mondial de charbon, et va avoir "beaucoup d'argent pour ces projets (d'infrastructures), en taxes et royalties", note ce diplomate.

En dépit d'un niveau de violence encore élevé (15.459 homicides en 2010, soit 34 pour 100.000 habitants) le pays commence en outre à apparaître dans les catalogues des voyagistes, qui soulignent sa biodiversité, avec un morceau d'Amazonie, des plages caribéennes et des montagnes andines.

Le groupe hôtelier français Accor y développe sa présence, emboîtant le pas à Carrefour, Sodexo, Renault ou encore Téléperformance, qui y emploient directement près de 90.000 personnes.

Jeudi et vendredi, Juan Manuel Santos, un ancien économiste, aujourd'hui âgé de 59 ans, participera au Forum économique mondial de Davos (Suisse), où il évoquera la lutte contre la corruption et s'entretiendra avec le président de l'Afrique du Sud Jacob Zuma et celui de l'Indonésie, Susilo Bambang Yudhoyono, deux autres économies émergentes.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés