Investing.com - Le dollar U.S. a rendu la main face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, mais l'atmosphère restait tendue suite à une rétrogradation de la notation de l'Espagne par l'agence Standard & Poor's, sur fond de perspectives économiques mondiales incertaines.
En première partie de séance européenne, il a légèrement fléchi devant l'euro, l'EUR/USD grignotant 0.09% pour grimper à 1.2885.
La pression poussant l'Espagne à accepter une bouée de sauvetage est encore montée d'un cran après que l'agence Standard & Poor’s en ait rétrogradé la notation dans la soirée de mercredi vers BBB-moins, seulent un cran au-dessus des actifs indésirables, avec une perspective négative, invoquant "les risques grandissants liés à l'état des finances nationales".
Elle a aussi estimé que la capacité de Madrid à faire face aux problèmes posés par crises fiscales et économiques actuelles diminuait.
L'Italie a pour sa part vu ce matin les coûts de ses emprunts augmenter jusqu'à leur plus haut niveau depuis la mi-juillet lors d'une adjudication de bons du trésor à trois ans, reflétant la nervosité découlant de l'hypothèse d'une contagion par l'Espagne.
Mais la monnaie unique a retrouvé des partisans après que Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, ait estimé que les membre du bloc euro en difficulté comme la Grèce et l'Espagnedevaient disposer de davantage de temps afin de diminuer leurs déficits budgétaires.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, mais celle-ci demeurait toutefois proche d'un creux mensuel, le GBP/USD arrachant 0.08% pour se hisser à 1.6017.
La devise de la Grande-Bretagne restait sur la sellette après une série de contre-performances économiques, semant le doute quand aux possibilités de rebond national durable, et ranimant du même coup la rumeur d'accomodements supplémentaires imminents de la part de la Banque d'Angleterre.
Il a d'autre part subi la pression du yen et du franc suisse, l'USD/JPY trébuchant de 0.11% pour se retrouver à 78.1 et l'USD/CHF glissant de 0.21% pour tomber à 0.9371.
Le compte-rendu du conseil directeur tenu en septembre par la Banque du Japon publié à l'aube laissait quand à lui entendre que certains de ses membres étaient favorables à des assouplissements plus agressifs, ravivant du coup l'attente d'accomodements supplémentaires de sa part au cours du mois.
Elle avait alors déjà ajouté 10 billions de JPY à son programme d'achats d'actifs.
Des chiffre officiels montraient aussi que les commandes de machines avaient connu en août leur premier revers en trois mois, ranimant le spectre d'un affaiblissement de la relance nippone.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.22% pour aller vers 0.9795, l'AUD/USD raflant 0.44% pour monter à 1.0279 et le NZD/USD engrangeant 0.22% pour culminer à 0.8182.
La seconde a repris du poil de la bête après que les autorités de l'Australie aient souligné la création de 14 500 emplois en septembre, dépassant du coup largement les 3 800 espérés.
Le taux de chômage national a toutefois frémi de 5.1 vers 5.4% dans le même temps, alors qu'une ascension à 5.3% était déjà redoutée.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a sapé 0.03% pour pointer à 80.02.
Les Etats-Unis divulgueront de leur côté en fin de journée leurs chiffres officiels portant sur le commerce extérieur, les nouvelles inscriptions au chômage, les prix à l'importation et le volume des réserves pétrolières.
En première partie de séance européenne, il a légèrement fléchi devant l'euro, l'EUR/USD grignotant 0.09% pour grimper à 1.2885.
La pression poussant l'Espagne à accepter une bouée de sauvetage est encore montée d'un cran après que l'agence Standard & Poor’s en ait rétrogradé la notation dans la soirée de mercredi vers BBB-moins, seulent un cran au-dessus des actifs indésirables, avec une perspective négative, invoquant "les risques grandissants liés à l'état des finances nationales".
Elle a aussi estimé que la capacité de Madrid à faire face aux problèmes posés par crises fiscales et économiques actuelles diminuait.
L'Italie a pour sa part vu ce matin les coûts de ses emprunts augmenter jusqu'à leur plus haut niveau depuis la mi-juillet lors d'une adjudication de bons du trésor à trois ans, reflétant la nervosité découlant de l'hypothèse d'une contagion par l'Espagne.
Mais la monnaie unique a retrouvé des partisans après que Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, ait estimé que les membre du bloc euro en difficulté comme la Grèce et l'Espagnedevaient disposer de davantage de temps afin de diminuer leurs déficits budgétaires.
Le billet vert a également cédé du terrain à la livre sterling, mais celle-ci demeurait toutefois proche d'un creux mensuel, le GBP/USD arrachant 0.08% pour se hisser à 1.6017.
La devise de la Grande-Bretagne restait sur la sellette après une série de contre-performances économiques, semant le doute quand aux possibilités de rebond national durable, et ranimant du même coup la rumeur d'accomodements supplémentaires imminents de la part de la Banque d'Angleterre.
Il a d'autre part subi la pression du yen et du franc suisse, l'USD/JPY trébuchant de 0.11% pour se retrouver à 78.1 et l'USD/CHF glissant de 0.21% pour tomber à 0.9371.
Le compte-rendu du conseil directeur tenu en septembre par la Banque du Japon publié à l'aube laissait quand à lui entendre que certains de ses membres étaient favorables à des assouplissements plus agressifs, ravivant du coup l'attente d'accomodements supplémentaires de sa part au cours du mois.
Elle avait alors déjà ajouté 10 billions de JPY à son programme d'achats d'actifs.
Des chiffre officiels montraient aussi que les commandes de machines avaient connu en août leur premier revers en trois mois, ranimant le spectre d'un affaiblissement de la relance nippone.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses cousines canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.22% pour aller vers 0.9795, l'AUD/USD raflant 0.44% pour monter à 1.0279 et le NZD/USD engrangeant 0.22% pour culminer à 0.8182.
La seconde a repris du poil de la bête après que les autorités de l'Australie aient souligné la création de 14 500 emplois en septembre, dépassant du coup largement les 3 800 espérés.
Le taux de chômage national a toutefois frémi de 5.1 vers 5.4% dans le même temps, alors qu'une ascension à 5.3% était déjà redoutée.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a sapé 0.03% pour pointer à 80.02.
Les Etats-Unis divulgueront de leur côté en fin de journée leurs chiffres officiels portant sur le commerce extérieur, les nouvelles inscriptions au chômage, les prix à l'importation et le volume des réserves pétrolières.