Le Bitcoin a perdu environ 1000$ ce weekend, face à un nouveau piratage d'une plateforme d'échange, ce qui a créé un nouveau vent de panique sur le Bitcoin et les autres crypto-monnaies.
Coinrail, une plateforme d'échange coréenne relativement petite, a en effet informé via Twitter (NYSE:TWTR) au cours du weekend qu'elle a été victime d'un piratage informatique impliquant des vols de coins, selon les infos de l'agence Bloomberg.
Les hacks comptent en effet parmi les événements les plus clairement baissiers pour le Bitcoin et les autres crypto-monnaies, en réduisant la confiance dans les plateformes d'échanges (et donc l'afflux de nouveaux acheteurs), et la crédibilité des crypto-monnaies dans leur ensemble. Même s'il s'agit ici d'une plateforme mineure, l'impact en terme de confiance reste élevé, et surtout, ce piratage s'ajoute à une longue liste de précédents.
Rappelons également que vendredi, d'autres informations négatives avaient déjà été diffusées via le Wall Street Journal, qui révélait que le régulateurs US enquête sur de potentielles manipulations des prix du BTC sur les plateformes Bitstamp, Coinbase, ItBit et Kraken. Dans ce cadre, le régulateur a en effe demandé aux plateformes de transmettre leurs données historiques de trading.
Dans ce contexte, le Bitcoin a affiché depuis samedi soir une très forte baisse. En effet, alors que le BTC/USD évoluait encore au-dessus des 7600$ samedi soir, il a marqué un creux sur 6634$ dimanche soir, au plus bas depuis le 10 avril dernier.
D'un point de vue graphique, le plongeon du Bitcoin ce weekend a entrainé plusieurs cassures clés, notamment sous la borne basse du triangle visible en données horaires depuis le 6 Juin.
Plus important encore, le Bitcoin a cassé sous la ligne de tendance haussière de long terme visible en données journalières depuis le creux du 11 novembre 2017, ce qui constitue un signal baissier majeur.
A court terme, la zone des 6650$ pourrait offrir du soutien, avant 6500$ et surtout le seuil psychologique des 6000$, le creux annuel 2018 marqué le 6 février. A la hausse, la zone des 7000-7100$ constituera la première résistance, avant 7400$ et 7600$.
Ce n'est en effet qu'au-dessus de ce dernier seuil que l'on pourra considérer que le biais baissier de court terme n'est plus d'actualité.