Investing.com – La Livre affiche une impressionnante remontée ce mercredi, faisant plus qu’annuler le plongeon de plus de 150 pips d’hier.
Rappelons que le report du vote sur le Brexit au Parlement UK avait fortement pénalisé le GBP/USD. La chute s’est également accentuée lorsque les investisseurs ont appris que l’opposition UK projette une motion de censure contre la Première Ministre Theresa May.
Cependant, cette motion de censure, après avoir inquiété les marchés, semble désormais vouée à l’échec, et ne devrait donc rien changer dans le cadre du Brexit, que May prévoit toujours de renégocier avant de finalement le présenter un accord au Parlement pour validation.
Le rebond du GBP pourrait rapidement se heurter à des obstacles techniques
Dans ce contexte, le GBP/USD a très fortement rebondit, avec un sommet à 1.2659, après un creux matinal à 1.2477, soit une hausse de près de 200 pips.
D’un point de vue graphique, on notera que cette hausse du GBP/USD lui permet de tester la moyenne mobile 100 heures, actuellement située à 1.2652, un seuil qui pourrait ralentir la hausse. Au-delà, la prochaine résistance se trouve à 1.27, avec également la moyenne mobile 200 heures juste en dessous (1.2696).
EUR/USD profite de la hausse de GBP/USD
La paire GBP/USD a aussi entrainé la paire EUR/USD dans sa hausse. L’Euro-Dollar a en effet marqué un pic journalier à 1.1379 cet après-midi, après un creux à 1.1306 hier soir.
Toutefois, seule une cassure confirmée au-dessus de 1.14 permettrait de réellement remettre en question le biais baissier qui domine l’Euro à court terme. Au-dessus de 1.14, les prochaines résistances se situent ensuite à 1.1420-25, 1.1450, 1.1475 et 1.15.
En cas de retour de la baisse, le premier support important à prendre en compte se situe à 1.1350, avant 1.1300-1.1306 (creux d’hier), puis 1.1265, 1.1215 (creux annuel) et 1.12.
Enfin, on rappellera que l’EUR/USD sera soumis à l’influence potentielle de la réunion de la BCE demain, pour laquelle beaucoup d’analystes n’hésitent pas à anticiper un « tournant dovish » dans la communication de la BCE, ce qui pèserait sur la monnaie unique.