Investing.com – Le Bitcoin a affiché une nette volatilité ce weekend. En effet, alors que le BTC/USD évoluait vers 35.500$ vendredi matin, il a entamé un déclin jusqu’à un point bas à 30.400$ samedi matin, soit une perte de plus de 14% en un peu plus de 24 heures.
Dimanche a ensuite été l’occasion d’un nouveau rebond, qui rapproche de nouveau le BTC de 35.000$, avec un récent pic à 34.750$ la nuit dernière.
Pour résumer, les évolutions récentes du Bitcoin ont confirmé l’importance du support 30.000$, mais également l’importance de la résistance de 35.000$, laissant les traders dans l’incertitude en ce qui concerne la tendance actuelle à court terme.
En prenant du recul sur le graphique journalier, on se rend par ailleurs compte qu’un retour au-dessus de 35.000$ ne suffirait pas à redonner un profil haussier au graphique du Bitcoin. En effet, la tendance négative de fond ne commencera à s’annuler qu’en cas de retour au-dessus du seuil psychologique de 40.000$.
Dans ce cas, l’obstacle suivant sera la moyenne mobile 200 jours actuellement à 43.620$.
Le Bitcoin à 160.000$ avant la fin de l'année ?
Enfin, en ce qui concerne les actualités importantes pour le Bitcoin, rien de majeur n’a pu être relevé ce weekend, si ce n’est une prévision d’Alex Mashinsky, directeur général et cofondateur de Celsius - la plateforme centralisée de prêt de crypto-monnaies – qui a déclaré lors de l’événement Bitcoin 2021 à Miami qu'il voit le bitcoin atteindre 160 000 dollars cette année : " Nous n'avons pas encore vu les sommets pour 2021 ", a en effet déclaré Mashinsky.
Mashinsky a par ailleurs estimé que la correction actuelle semble naturelle, et ne remet pas en question les perspectives à long terme du Bitcoin.
"Lorsque vous allez trop haut, trop vite, vous êtes voué à une correction. Vous pouvez voir mes tweets en mars et février disant 'nous allons avoir un crash, nous allons avoir une correction'. J'avais prédit 30 000 $. Le bitcoin est comme un ressort - nous l'avons trop étiré et nous avons mis trop d'effet de levier. Trop de gens sont devenus gourmands" a-t-il expliqué.