Investing.com - La communauté Terra et son fondateur Do Kwon semblent vouloir emprunter des voies différentes. Les uns sont intéressés par la pérennité de la blockchain et brûlent volontairement des jetons Luna pour soutenir le prix. Le développeur Do Kwon favorise quant à lui un "hard fork" du réseau initial, afin de repartir de zéro avec une nouvelle plateforme.
Un vote est déjà en cours pour savoir si une scission aura lieu. Au cours des derniers jours, il est apparu qu'une majorité des votes exprimés était en faveur du hard fork, mais que certains votants disposant d'un droit de veto ne souhaitaient pas franchir ce pas. Plus de 12% des votants ayant un droit de veto se sont prononcés contre la scission.
Pour Do Kwon et Terraform Labs, cela ne signifie pas automatiquement que la blockchain d'origine sera maintenue. Cela signifie simplement qu'il n'y aura pas de scission sous la forme d'un hard fork. Au contraire, tout porte à croire que Terra 2.0 sera une toute nouvelle blockchain qui entrera en service avec le bloc 0 de Genesis, comme cela a été annoncé sur Twitter (NYSE:NYSE:TWTR).
La communauté doute du succès d'une nouvelle blockchain, car selon elle, c'est le stablecoin TerraUSD qui a donné une véritable valeur à la blockchain.
Une vidéo dans laquelle Do Kwon explique qu'il dispose d'un "kill switch" (commutateur) crée la confusion. Il s'agit d'une fonction du code de la blockchain qui, si elle est activée, détruit l'ensemble de la blockchain dans les 24 heures.
Repères de cours techniques Terra (LUNA)
Le récent rallye de reprise de la Luna semble inévitablement toucher à sa fin, car le cours a déjà reculé depuis le sommet de la zone de 0,0001051 dollar jusqu'au retracement de 78,6% Fibo de 0,0000669 dollar.
Ce retracement de fibo est la dernière ligne de défense sur le chemin du point de départ du rallye de 0,0000565 dollar.
Ce n'est que si l'on parvient à rebondir sur le retracement de Fibo de 78,6% et à dépasser le retracement de Fibo de 61,8% de 0,0000751 dollar que l'on pourra s'attendre à une nouvelle reprise.
Par Marco Oehrl