Il y a quelques jours, KPMG a publié un rapport intitulé : « The Case For Crypto and Institutionalisation ». Le document constitue un aveu explicite de la part de l’un des grands noms de la finance traditionnelle sur les capacités de la technologie blockchain à devenir la ressource privilégiée pour « résoudre les problèmes de l’écosystème mondial des services financiers ».
Les auteurs du rapport partent de l’hypothèse que les banques traditionnelles adopteront la technologie blockchain parce que ses qualités inhérentes – immuabilité et transparence – s’imposent naturellement auprès des services bancaires existants et, en tant que telles, entraîneront inévitablement une évolution vers un système bancaire beaucoup plus équitable et plus efficace.
Dans la pratique, toutefois, les banques établies ne font pas grand-chose pour indiquer qu’elles vont dans ce sens. Jusqu’à présent, le système bancaire a bénéficié d’importantes barrières à l’entrée, ce qui a freiné cette concurrence qui aurait pu encourager une mise à niveau d’un secteur qui l’attend depuis longtemps.