Le controversé service américain de voitures avec chauffeurs (VTC) Uber a déposé une nouvelle plainte contre la France devant la Commission européenne et s'apprête à faire de même contre l'Allemagne et l'Espagne, indique en ligne le journal Les Echos.
Via cette deuxième plainte visant la France après celle étudiée en décembre par Bruxelles, le géant du véhicule de tourisme avec chauffeur veut obtenir "l'ouverture d'une procédure d'infraction contre le gouvernement français" pour parvenir à "l'annulation de la loi sur les taxis et les voitures de transport avec chauffeur (VTC)" promulguée début octobre, selon les Echos.
"Les mesures prescrites par la loi enfreignent sérieusement un certain nombre de dispositions fondamentales et des principes du droit de l'Union européenne", selon un extrait de la plainte dont les Echos ont obtenu copie.
Deux autres plaintes, l'une visant l'Allemagne et l'autre l'Espagne, "devraient bientôt suivre", indique le journal.
Uber propose notamment le service Uberpop qui met en relation des passagers et des automobilistes qui ne sont pas des chauffeurs professionnels via une application smartphone.
Il suscite de fortes tensions avec les taxis traditionnels, notamment en Europe, et rencontre de forts obstacles juridiques, de l'Allemagne à l'Espagne en passant par la Thaïlande et la Corée du sud.
Fondé en 2009 en Californie, Uber est désormais présent dans plus de 200 villes et 54 pays, contre seulement 60 villes et 21 pays il y a un an.