ROME (Reuters) - Les querelles politiques autour des nominations au conseil d'administration de la compagnie aérienne Alitalia, récemment repassée sous contrôle de l'Etat, retardent le redémarrage de la compagnie initialement prévu pour le mois de juin, a-t-on appris de sources gouvernementales.
Si l'ancien chef de la Poste italienne, Francesco Caio, et le directeur des affaires commerciales d’Alitalia, Fabio Lazzerini, ont déjà été choisis respectivement comme président et administrateur délégué, le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate, les deux formations au pouvoir à Rome, n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les cinq autres membres du conseil d'administration.
En mai, le gouvernement italien a annoncé qu’il allait injecter trois milliards d'euros de capitaux frais dans les comptes d'Alitalia lors de la présentation du projet de renationalisation de la compagnie, qui a été décidé après que les projets de cession à des investisseurs privés ont été compromis par la crise du coronavirus.
Le ministre italien de l'Industrie, Stefano Patuanelli, avait déclaré en avril que la nationalisation de la compagnie aérienne avait permis de la sauver de la faillite.
(Angelo Amante et Giuseppe Fonte,version française Laura Marchioro)