Investing.com - Les options sur le brut n'ont guère évolué ce mardi, les incertitudes concernant la consoommation à venir continuant à les tirer vers le bas.
Elles bénéficiaient toutefois des tensions géopolitiques exacerbées au Moyen-Orient, risquant de remettre en question les fournitures régionales.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 93.02 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.3%.
Ils avaient auparavant oscillé entre 92.64 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 91.97 USD, leur plus faible.
L'espoir persistait que l'Espagne finisse par accepter l'aide de ses partenaires régionaux dans les prochaines semaines et active ainsi le programme de la Banque Centrale Européenne destiné à abaisser les coûts des emprunts des membres périphériques du bloc euro.
Les quotidiens Wall Street Journal et Financial Times citaient quand à eux un responsable espagnol anonyme ayant déclaré à plusieurs reprises quez Madrid était sur le point de demander l'ouverture d'une ligne de crédit à la BCE.
Cela fait déjà plus d'un mois que les opérateurs attendent que Madrid demande une bouée de sauvetage complète.
Une telle décision permettrait du coup à la BCE de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les dirigeants de l'Union Européenne doivent se réunir à Bruxelles les 18 et 19 octobre afin de discuter de la manière d'endiguer la crise de la dette et y mettre fin, tout en accompagnant la Grèce vers la relance.
Les opérateurs guettent actuellement les chiffres de la croissance nationale du troisième trimestre attendus le 18 octobre, afin de savoir si la seconde économie mondiale se dirige vers une atterrissage contrôlé ou pas.
Les analystes s'attendent à constater un septième trimestre de ralentissement consécutif sur ce front de juillet à septembre, pour atteindre le niveau le plus bas depuis les pires moments de la crise financière mondiale de 2009.
Des résultats émanant de sources gouvernementales avaient souligné hier à l'aube que les prix au détail chinois avaient comme prévu subi une augmentation de 1.9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 2% observés en août, tandis que celle des coûts de production se limitait sans surprise à 3.6% dans le même temps.
Il avait déjà été à noter en fin de semaine passée que les exportations de la Chine avaient bondi de 9.9% annuels le mois dernier, dépassant largement les 5.5% espérés, tandis que les importations engrangeaient 2.4%, conformément aux prédictions.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
L'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restait toutefois le principal facteur d'évolution.
Les tensions la Turquie et la Syrie se sont ainsi ravivées depuis que des obus tirés depuis la seconde ont fait cinq morts dans un village frontalier de la première.
L'aggravation des provocations entre Israël et l'Iran n'a pas non plus été en reste, l'angoisse qu'une escalade de l'agressivité diplomatique entre les deux protagonistes ne déclenche un conflit armé dans la zone, et ne fasse s'envoler les prix du brut restant présente.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont reculé de 0.3% pour glisser à 114.03 USD du baril dans le même temps, soit 21.97 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces derniers temps, en raison de la peur d'une perturbation des livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.
Elles bénéficiaient toutefois des tensions géopolitiques exacerbées au Moyen-Orient, risquant de remettre en question les fournitures régionales.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 93.02 USD le baril en première partie de séance européenne, reculant de 0.3%.
Ils avaient auparavant oscillé entre 92.64 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 91.97 USD, leur plus faible.
L'espoir persistait que l'Espagne finisse par accepter l'aide de ses partenaires régionaux dans les prochaines semaines et active ainsi le programme de la Banque Centrale Européenne destiné à abaisser les coûts des emprunts des membres périphériques du bloc euro.
Les quotidiens Wall Street Journal et Financial Times citaient quand à eux un responsable espagnol anonyme ayant déclaré à plusieurs reprises quez Madrid était sur le point de demander l'ouverture d'une ligne de crédit à la BCE.
Cela fait déjà plus d'un mois que les opérateurs attendent que Madrid demande une bouée de sauvetage complète.
Une telle décision permettrait du coup à la BCE de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les dirigeants de l'Union Européenne doivent se réunir à Bruxelles les 18 et 19 octobre afin de discuter de la manière d'endiguer la crise de la dette et y mettre fin, tout en accompagnant la Grèce vers la relance.
Les opérateurs guettent actuellement les chiffres de la croissance nationale du troisième trimestre attendus le 18 octobre, afin de savoir si la seconde économie mondiale se dirige vers une atterrissage contrôlé ou pas.
Les analystes s'attendent à constater un septième trimestre de ralentissement consécutif sur ce front de juillet à septembre, pour atteindre le niveau le plus bas depuis les pires moments de la crise financière mondiale de 2009.
Des résultats émanant de sources gouvernementales avaient souligné hier à l'aube que les prix au détail chinois avaient comme prévu subi une augmentation de 1.9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 2% observés en août, tandis que celle des coûts de production se limitait sans surprise à 3.6% dans le même temps.
Il avait déjà été à noter en fin de semaine passée que les exportations de la Chine avaient bondi de 9.9% annuels le mois dernier, dépassant largement les 5.5% espérés, tandis que les importations engrangeaient 2.4%, conformément aux prédictions.
Sa consommation n'est seconde que derrière celle des Etats-Unis, et reste la principale responsable de l'augmentation de la demande.
L'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restait toutefois le principal facteur d'évolution.
Les tensions la Turquie et la Syrie se sont ainsi ravivées depuis que des obus tirés depuis la seconde ont fait cinq morts dans un village frontalier de la première.
L'aggravation des provocations entre Israël et l'Iran n'a pas non plus été en reste, l'angoisse qu'une escalade de l'agressivité diplomatique entre les deux protagonistes ne déclenche un conflit armé dans la zone, et ne fasse s'envoler les prix du brut restant présente.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont reculé de 0.3% pour glisser à 114.03 USD du baril dans le même temps, soit 21.97 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, se sont eux aussi trouvés tirés vers le haut ces derniers temps, en raison de la peur d'une perturbation des livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.