Investing.com - Les options sur le brut ont repris des couleurs lors de la dernière journée de cotation, suite à la révélation selon laquelle la croissance américaine du troisième trimestre avait été bonne, ce sursaut demeurant cependant jugulé par les incertitudes concernant l'Espagne et la Grèce.
L'activité météorologique de la côte est des Etats-Unis était quand à elle surveillée de près, sur fond de crainte d'une perturbation des opérations de raffinage.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 86.71 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, grignotant 0.15% après avoir établi une ornière journalière à 85 USD.
Ils avaient touché le 24 octobre le fond des trois derniers mois à 84.95 USD, et ont dégringolé de 4.8% au cours de leur deuxième semaine de recul d'affilée.
Ils se sont trouvés sur la sellette ces derniers jours, les angoisses grandissante d'une perte de vitesse de la croissance mondiale et de ses éventuelles conséquences sur son utilité future nuisant à leur désirabilité.
Leurs prix ont cependant retrouvé le sourire après que le département d'état au commerce des Etats-Unis ait rapporté vendredi que l'économie nationale avait réalisé une expansion de 2% de début juillet à fin septembre, dépassant légèrement les 1.9% espérés grâce à un renforcement des dépenses des consommateurs, prolongenat ainsi les 1.3% du trimestre précédent.
La révision finale du baromètre de la confiance des consommateurs établi par l'université du Michigan a pour sa part glissé de 83.1 en première évaluation, sa valeur la plus élevée depuis septembre 2007, jusqu'à 82.6 pour ce mois-ci.
Cette bonne surprise a du coup renforcé l'idée d'une amélioration de l'économie américaine, qui pourrait pousser la banque centrale nationale à diminuer ses apports de capitaux destinés à encourager la croissance.
La Fed avait en effet confirmé en milieu de semaine sa position à l'issue de deux jours de réunion, concluant dans son communiqué sur les taux avir constaté que l'économie avait légèrement progressé, mais que son expansion avait été lente, et que le chômage demeurait important.
Elle estimait pour sa part se trouver dans l'obligation de maintenir son taux directeur à court terme aux alentours de zéro jusqu'à la mi-2015.
Elle avait fait savoir à la mi-septembre qu'elle comptait acquérir 40 milliards d'USD mensuels de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché du travail des Etats-Unis recouvre la santé, pour sa troisième série d'assouplissements quantitatifs, ou QE3.
L'inventaire hebdomadaire établi par le département d'état à l'énergie américain avait auparavant signalé que les stocks nationaux avaient bondi de 5.9 millions de barils la semaine dernière pour un total de 375.1 millions, le plus important pour cette période de l'année depuis 1982.
Les yeux seront également tournés vers l'étude sur la masse salariale non agricole des Etats-Unis de vendredi prochain, après que le taux des demandeurs d'emploi nationaux soit descendu sans crier gare de 8.1 à 7.8% en septembre.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
Les cours sont aussi bénéficié de l'hypothèse selon laquelle l'ouragan Sandy pourrait toucher les raffineries de la côte est américaine, le milieu de sa façade Atlantique ayant d'après le centre national d'étude des tempêtes de fortes probabilités d'être touchée en début de semaine.
Ils avaient pourtant entamé la journée sur la défensive, alors que les opérateurs guettaient des signes qui montreraient que l'Espagne s'apprêterait enfin à recourir à la bouée de sauvetage tendue par ses partenaires régionaux et ainsi activer le plan de rachat d'actifs par la Banque Centrale Européenne.
Une telle décision permettrait du coup à cette dernière de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Des informations gouvernementales avaient révélé vendredi que son taux de chômage avait battu avec 25.02% tous les records au troisième trimestre.
Les incertitudes politiques grecques et les doutes concernant la capacité d'Athènes à remplir ses objectifs de réduction des déficits budgétaires contribuaient aussi à la tendance.
L'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restait d'autre part présent dans tous les esprits.
Les escarmouches se sont ainsi récemment étendues au Liban voisin, ravivant l'angoisse d'un conflit en extension.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Les opérateurs seront dans les jours à venir à l'affût de tout signe pouvant indiquer que l'Espagne serait sur le point d'enfin accepter après moult atermoiements la main tendue par ses homologues du bloc euro.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont bondi de 1% vendredi pour se hisser à 10.9.61 USD du baril dans le même temps.
Elles ont malgré cela terminé la semaine avec 0.5% de pertes, pour s'établir à 22.9 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, ont profité ces derniers temps de la peur de perturbations dans les livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.
L'activité météorologique de la côte est des Etats-Unis était quand à elle surveillée de près, sur fond de crainte d'une perturbation des opérations de raffinage.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour décembre se sont échangés à 86.71 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, grignotant 0.15% après avoir établi une ornière journalière à 85 USD.
Ils avaient touché le 24 octobre le fond des trois derniers mois à 84.95 USD, et ont dégringolé de 4.8% au cours de leur deuxième semaine de recul d'affilée.
Ils se sont trouvés sur la sellette ces derniers jours, les angoisses grandissante d'une perte de vitesse de la croissance mondiale et de ses éventuelles conséquences sur son utilité future nuisant à leur désirabilité.
Leurs prix ont cependant retrouvé le sourire après que le département d'état au commerce des Etats-Unis ait rapporté vendredi que l'économie nationale avait réalisé une expansion de 2% de début juillet à fin septembre, dépassant légèrement les 1.9% espérés grâce à un renforcement des dépenses des consommateurs, prolongenat ainsi les 1.3% du trimestre précédent.
La révision finale du baromètre de la confiance des consommateurs établi par l'université du Michigan a pour sa part glissé de 83.1 en première évaluation, sa valeur la plus élevée depuis septembre 2007, jusqu'à 82.6 pour ce mois-ci.
Cette bonne surprise a du coup renforcé l'idée d'une amélioration de l'économie américaine, qui pourrait pousser la banque centrale nationale à diminuer ses apports de capitaux destinés à encourager la croissance.
La Fed avait en effet confirmé en milieu de semaine sa position à l'issue de deux jours de réunion, concluant dans son communiqué sur les taux avir constaté que l'économie avait légèrement progressé, mais que son expansion avait été lente, et que le chômage demeurait important.
Elle estimait pour sa part se trouver dans l'obligation de maintenir son taux directeur à court terme aux alentours de zéro jusqu'à la mi-2015.
Elle avait fait savoir à la mi-septembre qu'elle comptait acquérir 40 milliards d'USD mensuels de titres sécurisés adossés à des hypothèques jusqu'à ce que le marché du travail des Etats-Unis recouvre la santé, pour sa troisième série d'assouplissements quantitatifs, ou QE3.
L'inventaire hebdomadaire établi par le département d'état à l'énergie américain avait auparavant signalé que les stocks nationaux avaient bondi de 5.9 millions de barils la semaine dernière pour un total de 375.1 millions, le plus important pour cette période de l'année depuis 1982.
Les yeux seront également tournés vers l'étude sur la masse salariale non agricole des Etats-Unis de vendredi prochain, après que le taux des demandeurs d'emploi nationaux soit descendu sans crier gare de 8.1 à 7.8% en septembre.
Le pays garde sa première part dans demande mondiale, avec près de 22%.
Les cours sont aussi bénéficié de l'hypothèse selon laquelle l'ouragan Sandy pourrait toucher les raffineries de la côte est américaine, le milieu de sa façade Atlantique ayant d'après le centre national d'étude des tempêtes de fortes probabilités d'être touchée en début de semaine.
Ils avaient pourtant entamé la journée sur la défensive, alors que les opérateurs guettaient des signes qui montreraient que l'Espagne s'apprêterait enfin à recourir à la bouée de sauvetage tendue par ses partenaires régionaux et ainsi activer le plan de rachat d'actifs par la Banque Centrale Européenne.
Une telle décision permettrait du coup à cette dernière de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Des informations gouvernementales avaient révélé vendredi que son taux de chômage avait battu avec 25.02% tous les records au troisième trimestre.
Les incertitudes politiques grecques et les doutes concernant la capacité d'Athènes à remplir ses objectifs de réduction des déficits budgétaires contribuaient aussi à la tendance.
L'envenimement des relations entre Istambul et Damas, avec la possibilité que Téhéran soutienne cette dernière, restait d'autre part présent dans tous les esprits.
Les escarmouches se sont ainsi récemment étendues au Liban voisin, ravivant l'angoisse d'un conflit en extension.
La région qui les abrite a produit 36% de la capacité de la planète, et détenait 52% de ses réserves avérées en 2011.
Les opérateurs seront dans les jours à venir à l'affût de tout signe pouvant indiquer que l'Espagne serait sur le point d'enfin accepter après moult atermoiements la main tendue par ses homologues du bloc euro.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour décembre ont bondi de 1% vendredi pour se hisser à 10.9.61 USD du baril dans le même temps.
Elles ont malgré cela terminé la semaine avec 0.5% de pertes, pour s'établir à 22.9 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leurs cours, établis à Londres, ont profité ces derniers temps de la peur de perturbations dans les livraisons moyen-orientales et d'une diminution de la production en Mer du Nord.