Investing.com - Le dollar U.S. a repris des couleurs à la plupart de ses concurrents ce mardi après-midi, la nervosité restant palpable concernant les prises de cap de son émettrice, sur fond de rumeurs saugrenues de fermeture des robinets avant la fin d'année.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a davantage fléchi devant lui, l'EUR/USD laissant échapper 0,32% pour trébucher à 1,3470.
Celui-ci demeurait dans la tourmente à l'avant-veille du conseil directeur de la Banque Centrale Européenne, après qu'il ait été montré jeudi que l'inflation au sein du bloc l'ayant adoptée avait été la plus faible en quatre ans le mois passé, lui laissant du coup les coudées franches pour assouplir de nouveau sa politique et ainsi préserver la relance de l'économie dont elle a la charge.
Aucun changement ne semblait au programme ses prochaines orientations, mais certains estiment qu'elle pourrait laisser entrevoir de nouveaux assouplissements pour celles de décembre.
La Commission Européenne a quand à elle revu aujourd'hui à la baisse ses prévisions de croissance de la région, qualifiant son taux de chômage d'inacceptablement élevé.
Elle s'attend désormais à 1,1% pour 2014 au lieu de 1,2% envisagés auparavant, et à 1,7% pour 2015.
Il était aussi à noter que les coûts de production y avaient diminué de 0,9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 0,7% déjà redoutés.
Il n'en allait pas de même avec le yen, l'USD/JPY dérapant de 0,24% pour se retrouver à 98,36.
Le billet vert demeurait en effet sur la sellette après que certains décideurs de la banque centrale des Etats-Unis aient laissé entendre hier que celle-ci allait probablement continuer sur sa lancée pendant encore un moment.
Eric Rosengren, président de la Réserve Fédérale de Boston, a ainsi déclaré que les rachats d'actifs devraient se poursuivre jusqu'à l'apparition de "preuves évidentes d'une reprise durable et d'un retour en forme de l'emploi".
La livre sterling en a également profité, le GBP/USD prenant 0,44% pour se hisser à 1,6040, après avoir établi un plafond journalier grâce aux plus belles performances en 16 ans des prestataires de services, piliers de l'économie britannique.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet vu son baromètre de l'activité tertiaire du Royaume-Uni réaliser un bond depuis 60,3 vers 62,8 pour octobre, pour constituer son renforcement le plus important depuis mai 1997, alors qu'un faux pas à 59,8 était craint.
Il a d'autre part fait subir sa pression au franc suisse, l'USD/CHF grignotant 0,34% pour se hisser à 0,9129.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, l'AUD/USD se rétractant de 0,08% pour descendre à 0,9502.
Cette dernière avait toutefois perdu des plumes après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait estimé que "sa surévaluation demeurait gènante", et que "la croissance nécessite probablement un taux de change plus modéré".
Elle avait auparavant maintenu son taux d'intérêt à 2,5%.
La néo-zélandaise était par contre à l'offensive, le NZD/USD engrangeant 0,24% pour culminer à 0,8303, mais pas la canadienne, l'USD/CAD progressant de 0,22% pour aller vers 1,0446.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, frémissait quand à lui de 0,15% pour se situer à 80,77.
L'institut de gestion des approvisionnements comptait de son côté conclure la journée avec son rapport sur l'activité tertiaire américaine.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a davantage fléchi devant lui, l'EUR/USD laissant échapper 0,32% pour trébucher à 1,3470.
Celui-ci demeurait dans la tourmente à l'avant-veille du conseil directeur de la Banque Centrale Européenne, après qu'il ait été montré jeudi que l'inflation au sein du bloc l'ayant adoptée avait été la plus faible en quatre ans le mois passé, lui laissant du coup les coudées franches pour assouplir de nouveau sa politique et ainsi préserver la relance de l'économie dont elle a la charge.
Aucun changement ne semblait au programme ses prochaines orientations, mais certains estiment qu'elle pourrait laisser entrevoir de nouveaux assouplissements pour celles de décembre.
La Commission Européenne a quand à elle revu aujourd'hui à la baisse ses prévisions de croissance de la région, qualifiant son taux de chômage d'inacceptablement élevé.
Elle s'attend désormais à 1,1% pour 2014 au lieu de 1,2% envisagés auparavant, et à 1,7% pour 2015.
Il était aussi à noter que les coûts de production y avaient diminué de 0,9% d'une année sur l'autre en septembre, au lieu des 0,7% déjà redoutés.
Il n'en allait pas de même avec le yen, l'USD/JPY dérapant de 0,24% pour se retrouver à 98,36.
Le billet vert demeurait en effet sur la sellette après que certains décideurs de la banque centrale des Etats-Unis aient laissé entendre hier que celle-ci allait probablement continuer sur sa lancée pendant encore un moment.
Eric Rosengren, président de la Réserve Fédérale de Boston, a ainsi déclaré que les rachats d'actifs devraient se poursuivre jusqu'à l'apparition de "preuves évidentes d'une reprise durable et d'un retour en forme de l'emploi".
La livre sterling en a également profité, le GBP/USD prenant 0,44% pour se hisser à 1,6040, après avoir établi un plafond journalier grâce aux plus belles performances en 16 ans des prestataires de services, piliers de l'économie britannique.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet vu son baromètre de l'activité tertiaire du Royaume-Uni réaliser un bond depuis 60,3 vers 62,8 pour octobre, pour constituer son renforcement le plus important depuis mai 1997, alors qu'un faux pas à 59,8 était craint.
Il a d'autre part fait subir sa pression au franc suisse, l'USD/CHF grignotant 0,34% pour se hisser à 0,9129.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé sa cousine australienne, l'AUD/USD se rétractant de 0,08% pour descendre à 0,9502.
Cette dernière avait toutefois perdu des plumes après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait estimé que "sa surévaluation demeurait gènante", et que "la croissance nécessite probablement un taux de change plus modéré".
Elle avait auparavant maintenu son taux d'intérêt à 2,5%.
La néo-zélandaise était par contre à l'offensive, le NZD/USD engrangeant 0,24% pour culminer à 0,8303, mais pas la canadienne, l'USD/CAD progressant de 0,22% pour aller vers 1,0446.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, frémissait quand à lui de 0,15% pour se situer à 80,77.
L'institut de gestion des approvisionnements comptait de son côté conclure la journée avec son rapport sur l'activité tertiaire américaine.