Les marchés actions européens restent dans le vert. Le rebond est appuyé par Wall Street malgré des données américaines contrastées.
A un peu plus d'une heure de la cloche, l'Ibex 35 (Madrid), le BEL 20 (Bruxelles) et le SMI (Zürich) avancent de respectivement 0,4, 0,5 et 0,8%. Le CAC 40 et le Footsie MIB (Milan) prennent, eux, 1,3%, alors qu'à Francfort le Dax engrange 1,4% et qu'à Londres le Footsie 100 gagne 1%. L'AEX (Amsterdam) surperforme ses pairs européens avec une hausse de l'ordre de 2%.
'Depuis lundi, déjà deux membres du FOMC se sont exprimés contre une hausse rapide des taux d'intérêt, allant à l'encontre de la position de la présidente de la Fed, Janet Yellen', soulignait ce matin Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, selon lequel 'tout semble confirmer l'hypothèse qu'il est impossible de sortir des mesures accommodantes, à moins d'assumer la responsabilité du déclenchement d'une nouvelle crise financière'.
Du côté des statistiques, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont diminué de 0,2% en septembre, conformément aux prévisions des économistes, après -0,1% le mois précédent.
Sur le front de l'emploi, le Département américain du Travail a de son côté comptabilisé 255.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 10 octobre, contre 262.000 au précédent pointage (chiffre révisé de 263.000). Le consensus pariait à l'inverse sur une hausse autour de 269.000.
L'indice 'Empire State' de la Fed de New York a en revanche une nouvelle fois déçu ce mois-ci, demeurant en territoire négatif à -11,4 points, après -14,7 points en septembre et contre une prévision moyenne de - 8 points.
De même, l'indice des conditions d'activité industrielle de la Fed de Philadelphie est ressorti à -4,5 points ce mois-ci, là où les économistes l'anticipaient aux environs de -2 points. Il s'inscrit donc en hausse moins forte que prévu par rapport au niveau de -6 du mois de septembre.
Globalement mitigés, ces indicateurs peuvent être jugés rassurants dans l'optique d'un report de la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, leur faiblesse et plus largement la politique monétaire accommodante de l'institution ayant vocation à soutenir les marchés actions.
Concernant les valeurs européennes, Casino engrange 6,4% à Paris dans le sillage de l'annonce après l'annonce d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre meilleur que prévu, quoiqu'en net recul.
Unilever (L:ULVR) grimpe pour sa part de 4,4% et domine toujours l'AEX à Amsterdam. La croissance des ventes du géant néerlandais des produits de grande consommation a en effet connu une accélération nettement plus marquée que prévu entre juillet et septembre, ce même l'effet de changes positif tend à s'atténuer.
A Zürich, Syngenta (+1,4%) s'est retourné à la hausse après avoir accusé la plus forte baisse du SMI. L'agrochimiste helvète, qui a dernièrement rejeté une offre de Monsanto de l'ordre de 470 francs suisses par action, a pourtant fait état au troisième trimestre de ventes de 2,6 milliards de dollars, en recul de 12% en données publiées, soit deux fois pire que les attentes du consensus. Les projections 2015 ont de surcroît été passablement complexifiées. Il en ressort notamment qu'en données publiées, les ventes annuelles comme l'Ebitda sont désormais attendus en baisse.
Douche... écossaise enfin pour Burberry, qui décroche de 7,9% à Londres après l'annonce d'une stagnation inattendue de ses ventes semestrielles. Une stabilité décevante et que des perspectives annuelles plutôt encourageantes ne contrebalancent pas.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A un peu plus d'une heure de la cloche, l'Ibex 35 (Madrid), le BEL 20 (Bruxelles) et le SMI (Zürich) avancent de respectivement 0,4, 0,5 et 0,8%. Le CAC 40 et le Footsie MIB (Milan) prennent, eux, 1,3%, alors qu'à Francfort le Dax engrange 1,4% et qu'à Londres le Footsie 100 gagne 1%. L'AEX (Amsterdam) surperforme ses pairs européens avec une hausse de l'ordre de 2%.
'Depuis lundi, déjà deux membres du FOMC se sont exprimés contre une hausse rapide des taux d'intérêt, allant à l'encontre de la position de la présidente de la Fed, Janet Yellen', soulignait ce matin Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, selon lequel 'tout semble confirmer l'hypothèse qu'il est impossible de sortir des mesures accommodantes, à moins d'assumer la responsabilité du déclenchement d'une nouvelle crise financière'.
Du côté des statistiques, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont diminué de 0,2% en septembre, conformément aux prévisions des économistes, après -0,1% le mois précédent.
Sur le front de l'emploi, le Département américain du Travail a de son côté comptabilisé 255.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 10 octobre, contre 262.000 au précédent pointage (chiffre révisé de 263.000). Le consensus pariait à l'inverse sur une hausse autour de 269.000.
L'indice 'Empire State' de la Fed de New York a en revanche une nouvelle fois déçu ce mois-ci, demeurant en territoire négatif à -11,4 points, après -14,7 points en septembre et contre une prévision moyenne de - 8 points.
De même, l'indice des conditions d'activité industrielle de la Fed de Philadelphie est ressorti à -4,5 points ce mois-ci, là où les économistes l'anticipaient aux environs de -2 points. Il s'inscrit donc en hausse moins forte que prévu par rapport au niveau de -6 du mois de septembre.
Globalement mitigés, ces indicateurs peuvent être jugés rassurants dans l'optique d'un report de la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, leur faiblesse et plus largement la politique monétaire accommodante de l'institution ayant vocation à soutenir les marchés actions.
Concernant les valeurs européennes, Casino engrange 6,4% à Paris dans le sillage de l'annonce après l'annonce d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre meilleur que prévu, quoiqu'en net recul.
Unilever (L:ULVR) grimpe pour sa part de 4,4% et domine toujours l'AEX à Amsterdam. La croissance des ventes du géant néerlandais des produits de grande consommation a en effet connu une accélération nettement plus marquée que prévu entre juillet et septembre, ce même l'effet de changes positif tend à s'atténuer.
A Zürich, Syngenta (+1,4%) s'est retourné à la hausse après avoir accusé la plus forte baisse du SMI. L'agrochimiste helvète, qui a dernièrement rejeté une offre de Monsanto de l'ordre de 470 francs suisses par action, a pourtant fait état au troisième trimestre de ventes de 2,6 milliards de dollars, en recul de 12% en données publiées, soit deux fois pire que les attentes du consensus. Les projections 2015 ont de surcroît été passablement complexifiées. Il en ressort notamment qu'en données publiées, les ventes annuelles comme l'Ebitda sont désormais attendus en baisse.
Douche... écossaise enfin pour Burberry, qui décroche de 7,9% à Londres après l'annonce d'une stagnation inattendue de ses ventes semestrielles. Une stabilité décevante et que des perspectives annuelles plutôt encourageantes ne contrebalancent pas.
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