Les marchés actions européens s'apprêtent à finir la semaine sur une note positive, toujours confortés par l'hypothèse d'un relèvement des taux directeurs de la Fed qui n'interviendrait pas avant plusieurs semaines.
'Les statistiques suggèrent que le ralentissement de l'activité constaté depuis le début de l'été s'est amplifié vers la fin du trimestre écoulé et nous laissent penser que la Fed observera le statu quo plus longtemps que prévu', corrobore-t-on chez Barclays (L:BARC) Bourse.
Ce ralentissement sert paradoxalement les places européennes, toutes dans le vert à mi-parcours. Peu avant midi, le Dax, le Footsie 100 et le SMI (Zürich) engrangent ainsi 0,8%, tandis que le CAC 40 et l'AEX (Amsterdam) prennent 0,9%. Le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) avancent, eux, de respectivement 0,7 et 1%.
Du côté des indicateurs du jour, en attendant la publication cet après-midi du chiffre de la production industrielle américaine en septembre et de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan au titre du mois en cours, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à -0,1% le mois dernier, après +0,1% en août, a fait savoir en fin de matinée Eurostat, qui a donc confirmé son estimation préliminaire.
La région a en outre enregistré en août un excédent de 11,2 milliards d'euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +7,4 milliards en août 2014.
Les exportations de biens de la zone euro se sont établies à 148,3 milliards d'euros, en hausse de 6% en comparaison annuelles, tandis que les importations ont été de 137,1 milliards, en hausse de 3%.
Sur le front des valeurs européennes, Hugo Boss (DE:BOSSn) termine la semaine en déroute à Francfort, le titre décrochant de 10,2% dans le sillage d'un vertissement sur résultats lors de la présentation préliminaire de son activité trimestrielle. Le groupe de prêt-à-porter a ramené son objectif de croissance des ventes à changes constants pour 2015 dans une fourchette comprise entre 3 et 5%, contre de 5 à 7% précédemment.
A Zürich, Nestlé cède pour sa part 2,1% sur fond d'un point d'activité décevant et d'un 'sales warning'. Les ventes du géant agroalimentaire helvète ont crû de 4,2% sur 9 mois, 0,5 point de moins qu'attendu par les analystes, et le groupe table désormais sur une croissance organique annuelle d'environ 4,5%, contre 5% environ auparavant.
Carrefour (PA:CARR) grimpe en revanche de 5,8% et domine le CAC 40 à la faveur d'une progression organique de ses ventes de 4,2% au troisième trimestre (hors essence et hors calendaire) quelque 21,5 milliards d'euros.
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