Première moitié de séance sans grand relief sur les marchés actions européens, alors que la BCE doit rendre sa décision de politique monétaire en début d'après-midi.
Pour l'heure, à 11h40, l'AEX (Amsterdam) et le Footsie MIB (Milan) grappillent tous deux 0,1%, tandis que le Dax et le SMI (Zürich) avancent de respectivement 0,2 et 0,4%. Le CAC 40 cède, lui, 0,1% et le Footsie 100 recule de 0,2%.
'Il est peu probable que Mario Draghi se décidera aujourd'hui à étendre le programme d'assouplissement quantitatif (QE) au-delà du mois de septembre prochain', estime-t-on chez Trustnet Direct. Un point de vue partagé par pléthore de spécialistes.
Toujours sur le front macroéconomique, les intervenants prendront connaissance tout à l'heure des chiffres hebdomadaires du chômage américain, des ventes de logements anciens en septembre et de l'indicateur avancé du Conference Board pour ce même mois. En Europe, on signalera la hausse de 1,9% des ventes au détail en Grande-Bretagne, contre seulement +0,3% attendu par les économistes. Il s'agit d'une progression sans précédent depuis décembre 2013.
Concernant les valeurs européennes, Roche (VX:ROG) grimpe de 1,3% à Zürich à la faveur d'une révision à la hausse de ses prévisions annuelles. Le géant pharmaceutique helvète a vu son chiffre d'affaires 9 mois consolidé croître de 6% à taux de change constants et de 2% en francs suisses. Il anticipe désormais une progression de ses revenus se situant dans la partie moyenne de la plage à un chiffre, à taux de change constants. Le bénéfice par titre rapporté aux activités de base devrait, lui, progresser plus rapidement que les ventes, à taux de change constants.
A Francfort, Daimler (DE:DAIGn) cède pour sa part 0,2% en dépit de l'annonce d'une hausse de 31% de son bénéfice d'exploitation au troisième trimestre. Les intervenants sanctionnent certainement l'abaissement des prévisions de ventes des poids lourds.
Enfin, à Paris, Orange bondit de 4,6% après de solides comptes trimestriels et surtout des ambitions accrues sur l'exercice. L'opérateur historique vise en effet la partie haute de la fourchette d'objectifs qu'il s'était fixé initialement pour son exercice 2015. A contrario, Publicis décroche de 8,4% en raison d'une révision à la baisse de ses prévisions de croissance organique annuelle après un troisième trimestre morose.
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