Les marchés actions européens restent en ordre dispersé en dépit de chiffres mensuels de l'emploi américain extrêmement positifs et bien supérieurs aux attentes.
Vers 16h30, l'Ibex 35 (Madrid) et le CAC 40 abandonnent respectivement 0,1 et 0,2%, tandis que le Footsie 100 et le SMI (Zürich) lâchent tous deux 0,3%. A l'inverse, l'AEX (Amsterdam) prend 0,4%, le Dax avance de 0,7%, le Footsie MIB (Milan) grimpe de 0,8% et le BEL 20 (Bruxelles) engrange 0,9%.
Alors que le consensus tablait sur 181.000 créations de postes non agricoles outre-Atlantique au titre du mois écoulé, le Département du Travail en a comptabilisé... 271.000. Le seul secteur privé a généré 268.000 emplois sur le mois écoulé, un niveau largement au-dessus des 182.000 qu'avait annoncé le cabinet ADP il y a deux jours, et seul le secteur minier a essuyé des pertes d'emplois. Le taux de chômage des Etats-Unis s'est de surcroît contracté à 5%, là où les économistes attendaient en moyenne un maintien à 5,1%, tandis que le taux de participation au marché du travail est resté inchangé à 62,4%.
Ces (très) bonnes données pourraient toutefois inciter la Fed à relever ses taux directeurs d'ici la fin de l'année, une mesure qui sonnerait le glas d'une forme de soutien aux marchés actions. Ce rapport 'contient tous les signes que la Fed cherchait avant de relever ses taux (amélioration de la dynamique des données, salaires plus élevés, baisse du taux de chômage etc.) et devrait donc dégager la voie pour une hausse en décembre', estime en tout cas Natixis.
Du côté des indicateurs européens, la production industrielle allemande a baissé de 1,1% en rythme séquentiel en septembre, contre une hausse de 0,5% anticipée par les économistes, a-t-on appris ce matin.
Sur le front des valeurs, Allianz (DE:ALVG) (-1,4%) reste à la peine à Francfort en raison de comptes du troisième trimestre décevants. Avant-dernier du Dax, le géant de l'assurance a vu son chiffre d'affaires reculer de 4,3% en rythme annuel sur la période, en partie à cause de la gestion d'actifs. Pour autant, son directeur financier Dieter Wemmer a confirmé que le groupe visait sur l'ensemble de 2015 un résultat opérationnel en haut de la fourchette allant de 10 à 10,8 milliards d'euros.
A Madrid, Telefonica (MC:TEF) (-2%) sous-performe pour sa part l'Ibex 35 en raison d'un bénéfice net trimestriel sensiblement inférieur aux attentes. Cette performance éclipse la - légère - hausse du chiffre d'affaires enregistrée au troisième trimestre et le maintien de la prévision d'une hausse supérieure à 9,5% des ventes cette année. De même, la société a réitéré son intention de verser (intégralement en cash) un dividende de 0,75 euro par action en 2015 et l'an prochain.
Douche froide pour Richemont (-7,1%) à Zürich en raison d'un vif ralentissement de la croissance des ventes depuis la rentrée et de perspectives moroses. Le groupe a en outre annoncé, conformément à ce que subodorait la presse, la démission pour raisons personnelles de Stanislas de Quercize, le directeur général de sa marque amirale de haute joaillerie Cartier. Ce dernier sera remplacé par Cyrille Vigneron, ancien du groupe aujourd'hui responsable de la branche japonaise de LVMH.
Enfin, le titre ArcelorMittal (+0,2%), qui avait lourdement chuté au cours des 2 dernières séances, bénéfice de rachats à bons comptes. Le géant de l'acier n'en a pas moins abaissé son objectif annuel d'Ebitda, lequel est ressorti un peu meilleur que prévu au titre du troisième trimestre.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 16h30, l'Ibex 35 (Madrid) et le CAC 40 abandonnent respectivement 0,1 et 0,2%, tandis que le Footsie 100 et le SMI (Zürich) lâchent tous deux 0,3%. A l'inverse, l'AEX (Amsterdam) prend 0,4%, le Dax avance de 0,7%, le Footsie MIB (Milan) grimpe de 0,8% et le BEL 20 (Bruxelles) engrange 0,9%.
Alors que le consensus tablait sur 181.000 créations de postes non agricoles outre-Atlantique au titre du mois écoulé, le Département du Travail en a comptabilisé... 271.000. Le seul secteur privé a généré 268.000 emplois sur le mois écoulé, un niveau largement au-dessus des 182.000 qu'avait annoncé le cabinet ADP il y a deux jours, et seul le secteur minier a essuyé des pertes d'emplois. Le taux de chômage des Etats-Unis s'est de surcroît contracté à 5%, là où les économistes attendaient en moyenne un maintien à 5,1%, tandis que le taux de participation au marché du travail est resté inchangé à 62,4%.
Ces (très) bonnes données pourraient toutefois inciter la Fed à relever ses taux directeurs d'ici la fin de l'année, une mesure qui sonnerait le glas d'une forme de soutien aux marchés actions. Ce rapport 'contient tous les signes que la Fed cherchait avant de relever ses taux (amélioration de la dynamique des données, salaires plus élevés, baisse du taux de chômage etc.) et devrait donc dégager la voie pour une hausse en décembre', estime en tout cas Natixis.
Du côté des indicateurs européens, la production industrielle allemande a baissé de 1,1% en rythme séquentiel en septembre, contre une hausse de 0,5% anticipée par les économistes, a-t-on appris ce matin.
Sur le front des valeurs, Allianz (DE:ALVG) (-1,4%) reste à la peine à Francfort en raison de comptes du troisième trimestre décevants. Avant-dernier du Dax, le géant de l'assurance a vu son chiffre d'affaires reculer de 4,3% en rythme annuel sur la période, en partie à cause de la gestion d'actifs. Pour autant, son directeur financier Dieter Wemmer a confirmé que le groupe visait sur l'ensemble de 2015 un résultat opérationnel en haut de la fourchette allant de 10 à 10,8 milliards d'euros.
A Madrid, Telefonica (MC:TEF) (-2%) sous-performe pour sa part l'Ibex 35 en raison d'un bénéfice net trimestriel sensiblement inférieur aux attentes. Cette performance éclipse la - légère - hausse du chiffre d'affaires enregistrée au troisième trimestre et le maintien de la prévision d'une hausse supérieure à 9,5% des ventes cette année. De même, la société a réitéré son intention de verser (intégralement en cash) un dividende de 0,75 euro par action en 2015 et l'an prochain.
Douche froide pour Richemont (-7,1%) à Zürich en raison d'un vif ralentissement de la croissance des ventes depuis la rentrée et de perspectives moroses. Le groupe a en outre annoncé, conformément à ce que subodorait la presse, la démission pour raisons personnelles de Stanislas de Quercize, le directeur général de sa marque amirale de haute joaillerie Cartier. Ce dernier sera remplacé par Cyrille Vigneron, ancien du groupe aujourd'hui responsable de la branche japonaise de LVMH.
Enfin, le titre ArcelorMittal (+0,2%), qui avait lourdement chuté au cours des 2 dernières séances, bénéfice de rachats à bons comptes. Le géant de l'acier n'en a pas moins abaissé son objectif annuel d'Ebitda, lequel est ressorti un peu meilleur que prévu au titre du troisième trimestre.
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