Les nouvelles propositions faites aux créanciers en vue d'obtenir rapidement de nouveaux fonds et d'éviter une sortie de la zone euro euphorisent les opérateurs du Vieux Continent.
Vers 11h20, alors que dans le même temps la Bourse de Shangaï poursuit son redressement (+4,5% ce vendredi, après +5,9%), les principaux indices européens ont le vent dans le dos. Le CAC 40 bondit ainsi de 2,9%, tandis qu'à Madrid l'Ibex 35 prend 2,4% et qu'à Milan le Footsie MIB s'adjuge 2%. De leur côté, le Footsie 100, le SMI (Zürich) et le Dax grimpent de respectivement 1, 1,1 et 1,8%.
'La probabilité d'un accord entre la Grèce et ses créanciers vient d'augmenter sensiblement', résument les analystes de Barclays (LONDON:BARC) Bourse, selon lesquels 'c'est précisément ce que semblent 'jouer' les investisseurs depuis hier'.
'Le gouvernement grec est intervenu avant que les choses ne tournent mal', constate pour sa part Lukas Daalder, responsable de l'allocation d'actifs chez Robeco.
Après l''oxi' au référendum organisé ce week-end, approbation populaire de la fermeté, d'aucuns parleraient de résistance, de Syriza à l'endroit des créanciers de la Grèce, l'exécutif héllène a en effet lâché du lest. Ses propositions parmi lesquelles un âge de départ à la retraite fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 années de travail et relevé graduellement à compter de 2022, une hausse des taxes sur le transport maritime et une suppression d'ici fin 2016 de la fiscalité avantageuse dont bénéficient ses îles, composantes essentielle de l'industrie du tourisme, ont été applaudies par les partenaires de l'eurozone.
L'objectif d'Athènes est d'obtenir un financement de la dette et 50 autres milliards d'euros sur trois ans. Pour ce faire, les mesures proposées par les créanciers le 26 juin dernier et qu'Athènes avait alors refusées semblent in fine bien parties pour être adoptées. De quoi éloigner nettement la menace d'une sortie grecque de la zone euro qui fait nécessairement craindre une contagion aux autres pays dits 'périphériques'.
Sans surprise, les valeurs financières tirent profit de l'évolution favorable du dossier grec à l'image de BNP Paribas (PARIS:BNPP) (+5,3%) et de Banca Monte Paschi di Siena (+7,7%).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 11h20, alors que dans le même temps la Bourse de Shangaï poursuit son redressement (+4,5% ce vendredi, après +5,9%), les principaux indices européens ont le vent dans le dos. Le CAC 40 bondit ainsi de 2,9%, tandis qu'à Madrid l'Ibex 35 prend 2,4% et qu'à Milan le Footsie MIB s'adjuge 2%. De leur côté, le Footsie 100, le SMI (Zürich) et le Dax grimpent de respectivement 1, 1,1 et 1,8%.
'La probabilité d'un accord entre la Grèce et ses créanciers vient d'augmenter sensiblement', résument les analystes de Barclays (LONDON:BARC) Bourse, selon lesquels 'c'est précisément ce que semblent 'jouer' les investisseurs depuis hier'.
'Le gouvernement grec est intervenu avant que les choses ne tournent mal', constate pour sa part Lukas Daalder, responsable de l'allocation d'actifs chez Robeco.
Après l''oxi' au référendum organisé ce week-end, approbation populaire de la fermeté, d'aucuns parleraient de résistance, de Syriza à l'endroit des créanciers de la Grèce, l'exécutif héllène a en effet lâché du lest. Ses propositions parmi lesquelles un âge de départ à la retraite fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 années de travail et relevé graduellement à compter de 2022, une hausse des taxes sur le transport maritime et une suppression d'ici fin 2016 de la fiscalité avantageuse dont bénéficient ses îles, composantes essentielle de l'industrie du tourisme, ont été applaudies par les partenaires de l'eurozone.
L'objectif d'Athènes est d'obtenir un financement de la dette et 50 autres milliards d'euros sur trois ans. Pour ce faire, les mesures proposées par les créanciers le 26 juin dernier et qu'Athènes avait alors refusées semblent in fine bien parties pour être adoptées. De quoi éloigner nettement la menace d'une sortie grecque de la zone euro qui fait nécessairement craindre une contagion aux autres pays dits 'périphériques'.
Sans surprise, les valeurs financières tirent profit de l'évolution favorable du dossier grec à l'image de BNP Paribas (PARIS:BNPP) (+5,3%) et de Banca Monte Paschi di Siena (+7,7%).
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