Les marchés actions européens retrouvent de la hauteur ce jeudi avant une batterie d'indicateurs américains.
Peu avant midi, le Footsie 100 et le CAC 40 avancent de 1%, tandis que le Dax et le Footsie MIB (Milan) prennent tous deux 1,4% et que l'AEX (Amsterdam) grimpe de 2%. Le SMI (Zürich) et l'Ibex 35 (Madrid) engrangent, eux, 0,5 et 0,6%.
'Les ventes de détail américaines se sont révélées décevantes, laissant les indices asiatiques progresser dans la perspectives de coûts d'emprunt plus bas, et les indices européens leur emboitent le pas', a décrypté Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.
'Depuis lundi, déjà deux membres du FOMC se sont exprimés contre une hausse rapide des taux d'intérêt, allant à l'encontre de la position de la présidente de la Fed, Janet Yellen', souligne de son côté Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, selon lequel 'tout semble confirmer l'hypothèse qu'il est impossible de sortir des mesures accommodantes, à moins d'assumer la responsabilité du déclenchement d'une nouvelle crise financière'.
Du côté des statistiques, les opérateurs prendront connaissance tout à l'heure de l'indice des prix aux Etats-Unis au titre du mois écoulé, des chiffres hebdomadaires du chômage ainsi que des indice Empire State de la Fed de New York et 'Philly Fed' pour octobre. De nouvelles données décevantes pourraient être perçues comme autant de bonnes nouvelles dans la perspective d'un report de la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, leur faiblesse et plus largement la politique monétaire accommodante de l'institution ayant vocation à soutenir les marchés actions.
Toujours outre-Atlantique, rappelons que Wal-Mart a émis un profit warning retentissant hier. Goldman Sachs et Citigroup publieront pour leur part leurs résultats avant l'ouverture de Wall Street.
Concernant les valeurs européennes, Casino engrange 7% à Paris dans le sillage de l'annonce après l'annonce d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre meilleur que prévu, quoiqu'en net recul.
Unilever (L:ULVR) grimpe pour sa part de 4,5% et domine l'AEX à Amsterdam. La croissance des ventes du géant néerlandais des produits de grande consommation a en effet connu une accélération nettement plus marquée que prévu entre juillet et septembre, ce même l'effet de changes positif tend à s'atténuer.
A Zürich, Syngenta cède en revanche 2,8% et accuse la plus forte baisse du SMI. L'agrochimiste helvète, qui a dernièrement rejeté une offre de Monsanto de l'ordre de 470 francs suisses par action, a fait état au troisième trimestre de ventes de 2,6 milliards de dollars, en recul de 12% en données publiées, soit deux fois pire que les attentes du consensus. Les projections 2015 ont de surcroît été passablement complexifiées. Il en ressort notamment qu'en données publiées, les ventes annuelles comme l'Ebitda sont désormais attendus en baisse.
Douche... écossaise enfin pour Burberry, qui s'effondre de 12,5% à Londres après l'annonce d'une stagnation inattendue de ses ventes semestrielles. Une stabilité décevante et que des perspectives annuelles plutôt encourageantes ne contrebalancent pas.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Peu avant midi, le Footsie 100 et le CAC 40 avancent de 1%, tandis que le Dax et le Footsie MIB (Milan) prennent tous deux 1,4% et que l'AEX (Amsterdam) grimpe de 2%. Le SMI (Zürich) et l'Ibex 35 (Madrid) engrangent, eux, 0,5 et 0,6%.
'Les ventes de détail américaines se sont révélées décevantes, laissant les indices asiatiques progresser dans la perspectives de coûts d'emprunt plus bas, et les indices européens leur emboitent le pas', a décrypté Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.
'Depuis lundi, déjà deux membres du FOMC se sont exprimés contre une hausse rapide des taux d'intérêt, allant à l'encontre de la position de la présidente de la Fed, Janet Yellen', souligne de son côté Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, selon lequel 'tout semble confirmer l'hypothèse qu'il est impossible de sortir des mesures accommodantes, à moins d'assumer la responsabilité du déclenchement d'une nouvelle crise financière'.
Du côté des statistiques, les opérateurs prendront connaissance tout à l'heure de l'indice des prix aux Etats-Unis au titre du mois écoulé, des chiffres hebdomadaires du chômage ainsi que des indice Empire State de la Fed de New York et 'Philly Fed' pour octobre. De nouvelles données décevantes pourraient être perçues comme autant de bonnes nouvelles dans la perspective d'un report de la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, leur faiblesse et plus largement la politique monétaire accommodante de l'institution ayant vocation à soutenir les marchés actions.
Toujours outre-Atlantique, rappelons que Wal-Mart a émis un profit warning retentissant hier. Goldman Sachs et Citigroup publieront pour leur part leurs résultats avant l'ouverture de Wall Street.
Concernant les valeurs européennes, Casino engrange 7% à Paris dans le sillage de l'annonce après l'annonce d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre meilleur que prévu, quoiqu'en net recul.
Unilever (L:ULVR) grimpe pour sa part de 4,5% et domine l'AEX à Amsterdam. La croissance des ventes du géant néerlandais des produits de grande consommation a en effet connu une accélération nettement plus marquée que prévu entre juillet et septembre, ce même l'effet de changes positif tend à s'atténuer.
A Zürich, Syngenta cède en revanche 2,8% et accuse la plus forte baisse du SMI. L'agrochimiste helvète, qui a dernièrement rejeté une offre de Monsanto de l'ordre de 470 francs suisses par action, a fait état au troisième trimestre de ventes de 2,6 milliards de dollars, en recul de 12% en données publiées, soit deux fois pire que les attentes du consensus. Les projections 2015 ont de surcroît été passablement complexifiées. Il en ressort notamment qu'en données publiées, les ventes annuelles comme l'Ebitda sont désormais attendus en baisse.
Douche... écossaise enfin pour Burberry, qui s'effondre de 12,5% à Londres après l'annonce d'une stagnation inattendue de ses ventes semestrielles. Une stabilité décevante et que des perspectives annuelles plutôt encourageantes ne contrebalancent pas.
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