La baisse de Wall Street a pesé sur les places européennes, qui avaient bien débuté le mois et le trimestre, mais s'apprêtent à finir la séance en retrait.
A l'approche de la clôture, le Dax cède en effet 1,8%, tandis que le Footsie MIB (Milan) et le SMI (Zürich) cèdent respectivement 0,7 et 0,1%. Le CAC 40 lâche, lui, 0,8% quand l'AEX (Amsterdam), l'Ibex 35 (Madrid) cède 0,9%. Seuls le Footsie 100 et l'Ibex 35 (Madrid) sont stables à 17h20.
Avant la publication d'indicateurs américains décourageants, les intervenants ont pris connaissance dans la matinée d'un repli séquentiel de 0,3 point de l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière dans l'eurozone à 52 points en septembre, soit affiche un plus bas de 5 mois.
'Le risque d'un retour à la stagnation au cours des prochains mois n'est pas exclu', a averti Chris Williamson, chief economist à Markit.
'Le plus fort recul des prix de vente enregistré depuis 7 mois ainsi que la chute des prix des achats viendront renforcer les inquiétudes relatives aux tensions déflationnistes et devraient inciter la BCE à adopter des mesures plus agressives', a-t-il cependant tempéré.
Tel est également le point de vue de Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque selon lequel 'l'institution pourrait de nouveau évoquer la possibilité de prolonger son 'QE' (assouplissement quantitatif) au-delà de septembre 2016'.
Pour l'heure, les données du jour outre-Atlantique ont donc ravivé les craintes quant à l'économie mondiale. Les chiffres hebdomadaires du chômage se sont révélés décevants à la veille des données mensuelles sur l'emploi (277.000 nouveaux inscrits recensés, après 267.000 et contre 270.000 environ prévus par les économistes).
La croissance de l'activité manufacturière a, elle, ralenti plus fortement que prévu le mois dernier à 50,2%, a révélé jeudi l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management(ISM), après 51,1% et alors que le consensus se logeait à 50,6%.
Quant aux dépenses de construction, elles ont augmenté de 0,7% au mois d'août en rythme séquentiel, là où les économistes tablaient en moyenne sur une progression légèrement inférieure l'ordre de 0,6%.
S'agissant des valeurs, Engie (-3,5%) a finalement décroché à Paris après l'ajustement à la baisse de ses prévisions de résultats 2015 alors que la date estimative de redémarrage des centrales nucléaires belges de sa filiale Electrabel a été reportée de 2 mois.
A Madrid, Repsol (MADRID:REP) (+3,1%) signe pour sa part la deuxième plus forte progression de l'Ibex 35 dans le sillage de l'annonce de la cession de plusieurs actifs gaziers (dont des gazoducs) à Gas Natural Distribución et à Redexis Gas.
Le titre Altice (AMS:ATCE) (-10%) est de son côté bon dernier de l'AEX à Amsterdam. Le groupe a levé 1,6 milliard d'euros dans le cadre d'une augmentation de capital décevante puisque ce montant est 10% inférieur à ce qui était annoncé, avec une décote qui atteint 15% sur les actions Altice B.
Enfin, toujours aux Pays-Bas, ING (AMS:ING) grappille 0,2. Le groupe bancaire a réduit sa participation au capital de son ex-division d'assurances NN Group via le placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels de 40 millions d'actions NN Group au cours unitaire de 25 euros, soit un produit de cession de l'ordre du milliard d'euros.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A l'approche de la clôture, le Dax cède en effet 1,8%, tandis que le Footsie MIB (Milan) et le SMI (Zürich) cèdent respectivement 0,7 et 0,1%. Le CAC 40 lâche, lui, 0,8% quand l'AEX (Amsterdam), l'Ibex 35 (Madrid) cède 0,9%. Seuls le Footsie 100 et l'Ibex 35 (Madrid) sont stables à 17h20.
Avant la publication d'indicateurs américains décourageants, les intervenants ont pris connaissance dans la matinée d'un repli séquentiel de 0,3 point de l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière dans l'eurozone à 52 points en septembre, soit affiche un plus bas de 5 mois.
'Le risque d'un retour à la stagnation au cours des prochains mois n'est pas exclu', a averti Chris Williamson, chief economist à Markit.
'Le plus fort recul des prix de vente enregistré depuis 7 mois ainsi que la chute des prix des achats viendront renforcer les inquiétudes relatives aux tensions déflationnistes et devraient inciter la BCE à adopter des mesures plus agressives', a-t-il cependant tempéré.
Tel est également le point de vue de Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque selon lequel 'l'institution pourrait de nouveau évoquer la possibilité de prolonger son 'QE' (assouplissement quantitatif) au-delà de septembre 2016'.
Pour l'heure, les données du jour outre-Atlantique ont donc ravivé les craintes quant à l'économie mondiale. Les chiffres hebdomadaires du chômage se sont révélés décevants à la veille des données mensuelles sur l'emploi (277.000 nouveaux inscrits recensés, après 267.000 et contre 270.000 environ prévus par les économistes).
La croissance de l'activité manufacturière a, elle, ralenti plus fortement que prévu le mois dernier à 50,2%, a révélé jeudi l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management(ISM), après 51,1% et alors que le consensus se logeait à 50,6%.
Quant aux dépenses de construction, elles ont augmenté de 0,7% au mois d'août en rythme séquentiel, là où les économistes tablaient en moyenne sur une progression légèrement inférieure l'ordre de 0,6%.
S'agissant des valeurs, Engie (-3,5%) a finalement décroché à Paris après l'ajustement à la baisse de ses prévisions de résultats 2015 alors que la date estimative de redémarrage des centrales nucléaires belges de sa filiale Electrabel a été reportée de 2 mois.
A Madrid, Repsol (MADRID:REP) (+3,1%) signe pour sa part la deuxième plus forte progression de l'Ibex 35 dans le sillage de l'annonce de la cession de plusieurs actifs gaziers (dont des gazoducs) à Gas Natural Distribución et à Redexis Gas.
Le titre Altice (AMS:ATCE) (-10%) est de son côté bon dernier de l'AEX à Amsterdam. Le groupe a levé 1,6 milliard d'euros dans le cadre d'une augmentation de capital décevante puisque ce montant est 10% inférieur à ce qui était annoncé, avec une décote qui atteint 15% sur les actions Altice B.
Enfin, toujours aux Pays-Bas, ING (AMS:ING) grappille 0,2. Le groupe bancaire a réduit sa participation au capital de son ex-division d'assurances NN Group via le placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels de 40 millions d'actions NN Group au cours unitaire de 25 euros, soit un produit de cession de l'ordre du milliard d'euros.
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