Depuis 3 ans, les périodes d'euphories sont suivies de chocs plus ou moins importantes, difficiles à anticiper et dont l'origine (politique, géopolitique, financière...) est toujours différente, a relevé Groupama AM dans sa conférence de mardi, intitulée 'Comment 'habituer' une gestion actions aux périodes de forte volatilité ?'.
Dernier grand choc en date, le ralentissement économique chinois, qui a fait littéralement plonger les marchés actions fin août. Pour autant, et même si 'le moteur de la croissance mondial est grippé', admet le gérant, l'Empire du Milieu n'est pas confronté à un 'hard landing'. La croissance a en effet diminué dans des proportions acceptables et seule une partie de l'industrie est affectée.
Si les secteurs des métaux, des mines et de l'énergie souffrent, la nouvelle économie continue parallèlement de se développer et la transition vers un modèle davantage tourné vers la consommation est largement pilotée pour les pouvoirs publics, par-delà le caractère discutable voire défaillant de leur communication et l'absence de confiance aveugle en les statistiques chinoises.
D'une façon générale, la Chine est devenue plus protectionniste et importe moins en volumes, résume Groupama AM, ce qui n'est pas sans conséquence pour la croissance mondiale et notamment pour les pays asiatiques les plus dépendants au commerce extérieur.
Le phénomène induit donc aussi un regain de volatilité d'autant plus complexe à contenir au regard de la faiblesse générale des taux.
Les variations importantes constatées ces dernières semaines sur les marchés actions trouvent également leur source dans les aléas jalonnant le parcours d'une zone euro qui n'en va pas moins 'fondamentalement mieux', le cas grec, l'hypothèse d'un 'Brexit' et la crise migratoire pour citer les plus récents.
La faiblesse des cours du pétrole tire elle aussi la croissance mondiale vers le bas, souligne le gestionnaire d'actifs, selon lequel l'écart entre l'offre et la demande demeurera. Il ne s'attend donc pas à une remontée durable à brève échéance.
Reste le cas de la Fed, avec une macroéconomie américaine et notamment une situation de quasi plein emploi qui justifie une hausse des taux. Au regard de l'environnement extérieur et des incertitudes qui le caractérise, le processus sera toutefois 'assez doux', prophétise Groupama AM, et 'enrobé' d'un message aussi rassurant que possible...
(G.D.)
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Dernier grand choc en date, le ralentissement économique chinois, qui a fait littéralement plonger les marchés actions fin août. Pour autant, et même si 'le moteur de la croissance mondial est grippé', admet le gérant, l'Empire du Milieu n'est pas confronté à un 'hard landing'. La croissance a en effet diminué dans des proportions acceptables et seule une partie de l'industrie est affectée.
Si les secteurs des métaux, des mines et de l'énergie souffrent, la nouvelle économie continue parallèlement de se développer et la transition vers un modèle davantage tourné vers la consommation est largement pilotée pour les pouvoirs publics, par-delà le caractère discutable voire défaillant de leur communication et l'absence de confiance aveugle en les statistiques chinoises.
D'une façon générale, la Chine est devenue plus protectionniste et importe moins en volumes, résume Groupama AM, ce qui n'est pas sans conséquence pour la croissance mondiale et notamment pour les pays asiatiques les plus dépendants au commerce extérieur.
Le phénomène induit donc aussi un regain de volatilité d'autant plus complexe à contenir au regard de la faiblesse générale des taux.
Les variations importantes constatées ces dernières semaines sur les marchés actions trouvent également leur source dans les aléas jalonnant le parcours d'une zone euro qui n'en va pas moins 'fondamentalement mieux', le cas grec, l'hypothèse d'un 'Brexit' et la crise migratoire pour citer les plus récents.
La faiblesse des cours du pétrole tire elle aussi la croissance mondiale vers le bas, souligne le gestionnaire d'actifs, selon lequel l'écart entre l'offre et la demande demeurera. Il ne s'attend donc pas à une remontée durable à brève échéance.
Reste le cas de la Fed, avec une macroéconomie américaine et notamment une situation de quasi plein emploi qui justifie une hausse des taux. Au regard de l'environnement extérieur et des incertitudes qui le caractérise, le processus sera toutefois 'assez doux', prophétise Groupama AM, et 'enrobé' d'un message aussi rassurant que possible...
(G.D.)
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