PARIS (Reuters) - Wall Street évolue nettement dans le rouge mercredi en début de séance après des indicateurs témoignant de l'ampleur des dégâts infligés à l'économie américaine par la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus.
L'indice Dow Jones perd 502,86 points, soit 2,1%, à 23.446,9 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 2,16% à 2.784,49 points après quelques minutes d'échange.
Le Nasdaq Composite cédait 1.87% à 8.356.72 points à l'ouverture.
Les ventes au détail aux Etats-Unis ont baissé de 8,7% le mois dernier, leur repli le plus marqué depuis le début du suivi de cet indicateur en 1992, après un recul de 0,4% en février, montrent les données publiées par le département du Commerce.
Parallèlement, l'indice "Empire State" mesurant l'évolution de l'activité économique dans la région de New York, qui a chuté en avril pour tomber à un niveau jamais atteint et la production manufacturière a reculé de 6,3% en mars, du jamais vu depuis 1946.
Les contrats à terme sur les indices de référence de Wall Street ont creusé leurs pertes à l'annonce de ces données.
Les investisseurs continuent parallèlement de réagir à la publication des résultats trimestriels des entreprises américaines, dont ceux de Bank of America (NYSE:BAC), Goldman Sachs (NYSE:GS) et Citigroup (NYSE:C) qui ont vu chacune leur bénéfice fondre en raison de provisions face au risque de défauts de paiements.
Les trois titres perdaient entre 3% et près de 6% dans les premiers échanges.
Le pétrole pèse également sur la tendance. Les cours du brut sont en effet repartis à la baisse en réaction aux nouvelles prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui juge les baisses de production annoncées ces derniers jours insuffisantes pour compenser la chute de la demande.
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(Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)