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Drivy, Deutsche Telekom: le nouveau visage du monde automobile à Francfort

Publié le 17/09/2015 11:43
A l'heure de la voiture connectée et de l'essor de l'autopartage, le salon de Francfort a décidé de faire un peu de place aux nouveaux acteurs du monde de l'automobile, surveillés de près par les constructeurs (Photo John Macdougall. AFP)
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A l'heure de la voiture connectée et de l'essor de l'autopartage, le salon de Francfort a décidé de faire un peu de place aux nouveaux acteurs du monde de l'automobile, surveillés de près par les constructeurs (Photo John Macdougall. AFP)

A l'heure de la voiture connectée et de l'essor de l'autopartage, le salon de Francfort a décidé de faire un peu de place aux nouveaux acteurs du monde de l'automobile, surveillés de près par les constructeurs.

L'IAA, ouvert au public à partir de samedi, consacre pour la première fois un espace dédié aux nouvelles formes de mobilité et à la voiture de demain, qu'elle soit automatisée ou électrique.

Parmi les petits nouveaux du salon, Drivy, le leader européen de la location de voiture entre particuliers, justifie sans mal sa présence. "Les gens achètent de moins en moins de voitures et s'intéressent à de nouveaux concepts de mobilité comme le nôtre", explique à l'AFP Gero Graf, directeur pour l'Allemagne.

Lancée en 2010, la start-up française invite les particuliers à mettre à disposition d'autres particuliers leur véhicule personnel lorsqu'ils ne l'utilisent pas.

Un concept susceptible d'intéresser les constructeurs. Ces derniers "réfléchissent à ce qui vient après la possession de la voiture (...) et veulent être actifs", estime M. Graf, qui n'exclut pas une coopération avec des fabricants dans le futur.

A quelques enjambées seulement, le géant allemand des télécommunications Deutsche Telekom (XETRA:DTEGn) dévoile l'étendue de ses compétences en matière de voiture intelligente sur son premier stand à l'IAA.

En plus de faire entrer internet dans le véhicule, le groupe a développé des applications permettant entre autres de trouver la station-service la moins chère, de repérer les sites touristiques environnants, ou d'instaurer une communication entre la voiture et la maison (chauffage, porte du garage...).

Ses concurrents directs: les géants de la Silicon Valley, Google (NASDAQ:GOOGL) et Apple (NASDAQ:AAPL). Ils n'ont pas de stand mais sont omniprésents dans les nouveaux modèles présentés en fanfare par les constructeurs, et pour la 66e édition du salon, des dirigeants de Google ont fait le déplacement pour participer à des tables rondes.

Si les deux américains coopèrent avec les fabricants automobiles, ils sont également une menace potentielle pour eux. Google travaille à un véhicule autonome et la presse prête à Apple des velléités de voiture électrique.

Selon une étude du cabinet de consultants AT Kearney, le marché de la voiture autonome pourrait représenter plus de 500 milliards d'euros à l'horizon 2035.

- Contre-attaque -

"Les constructeurs, très forts dans le vieux monde de l'automobile, tentent de conserver leur position, mais les groupes comme Google et Apple essaient de mettre un pied dans le secteur automobile et c'est une offensive qui est prise au sérieux par les constructeurs car ces entreprises ont beaucoup d'argent et de force d'innovation", souligne le spécialiste allemand Stefan Bratzel.

L'américain Tesla et ses bolides électriques illustrent le succès que peuvent rencontrer des néophytes.

Face à cette concurrence aux multiples visages, les constructeurs tentent de réagir.

"Nous sommes en train de réinventer le plus grand constructeur automobile d'Europe", a expliqué lundi soir Martin Winterkorn, patron du groupe Volkswagen (XETRA:VOWG).

"Nous lancerons 20 nouveaux modèles électriques et hybrides rechargeables (...) d'ici 2020" et "d'ici la fin de la décennie, nous aurons transformé chacune de nos nouvelles voitures en smartphone sur roues", a-t-il promis.

Non contents de produire des véhicules, de nombreux constructeurs proposent aussi des services d'autopartage afin de ne pas rester sur la touche, à l'instar de Daimler (XETRA:DAIGn) et BMW (XETRA:BMWG).

Opel, filiale de l'américain General Motors (NYSE:GM), est ouvert à une collaboration plus poussée avec les géants technologiques. "Nous avons reconnu que le monde change, nous voulons accompagner ce mouvement et pour ce faire nous allons avoir besoin de partenaires", a expliqué mardi Karl-Thomas Neumann, patron de la marque.

D'autres constructeurs, plus en fonds, cherchent à fixer des limites à l'expansion de Google et Apple dans l'univers automobile. BMW, Daimler et Audi viennent de racheter en commun le service de cartographie Here de Nokia (HEL:NOKIA), en compétition avec celui des géants américains.

Coopération et concurrence peuvent coexister, disent en choeur les spécialistes. Reste que "les constructeurs doivent se réinventer au risque de devenir des équipementiers automobiles et de laisser la création de valeur ajoutée à Google", avertit Ferdinand Dudenhöffer, du centre de recherche CAR.

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