La dernière enquête de Bank of America (NYSE:BAC) auprès des gestionnaires de fonds a été la plus haussière depuis novembre 2021, portée par l'optimisme sur les baisses de taux plutôt que sur les bénéfices, a indiqué la firme dans une note mardi.
La banque d'investissement a déclaré que son enquête montrait que la plupart des gestionnaires de fonds mondiaux (huit sur dix) s'attendaient à des baisses de taux au second semestre 2024 et à l'absence de récession.
Entre-temps, les niveaux de liquidités sont tombés à 4 %, un plus bas depuis trois ans, tandis que l'allocation des actions est à son plus haut niveau depuis janvier 2022.
Le sentiment n'est pas au niveau "fermer les yeux et vendre", mais les actifs à risque sont vulnérables à de nouvelles preuves de stagflation (inflation en hausse, croissance en baisse)", a écrit Bank of America.
En outre, l'enquête montre que les gestionnaires de fonds s'attendent à la première baisse du PIB mondial et des prévisions de bénéfices par action depuis septembre 2023, en raison de la montée du pessimisme macroéconomique aux États-Unis, bien qu'un atterrissage en douceur soit toujours le consensus.
Par ailleurs, 55 % des personnes interrogées estiment que la politique budgétaire est "trop stimulante", ce qui indique que les dépenses publiques ont le vent en poupe.
82 % des personnes interrogées s'attendent à ce que la Réserve fédérale procède à des réductions au cours du second semestre de cette année, et 78 % s'attendent à ce qu'elle procède à deux, trois ou plusieurs réductions au cours des 12 prochains mois. La hausse de l'inflation est considérée comme le principal risque pour les investisseurs, suivie de la géopolitique et d'un atterrissage brutal.
Les positions longues sur les "Magnificent 7" sont les plus prisées, bien que l'allocation d'actifs montre une légère rotation défensive en mai en faveur des produits de base et des produits industriels.