Investing.com - L'ancien président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il espère que l'économie américaine s'effondrera dans les 12 mois afin de ne pas être tenu pour responsable d'un ralentissement s'il remporte un second mandat.
S’exprimant dans le cadre d’une interview accordée à Lindell TV lundi, il a également déclaré que l'économie était fragile et qu'elle se reposait sur les reliquats de ses réalisations au cours de son premier mandat.
"Lorsqu'il y aura un krach, j'espère que ce sera au cours des 12 prochains mois, car je ne veux pas d'un Herbert Hoover", a déclaré M. Trump, en référence à la présidence de Hoover, qui a été marquée par des troubles économiques en 1929, lorsque le marché boursier a connu son krach le plus célèbre et que la Grande Dépression a commencé.
Rappelons que plus tôt ce mois, Trump avait déjà mis en garde contre une crise majeure à venir s’il ne remporte pas les élections présidentielles.
S’exprimant sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, qu’il a créée après son expulsion de Twitter (NYSE:TWTR), Trump avait déclaré que "l'économie est terrible et l'inflation, qui selon certains dépasse les 30 % sur les trois dernières années, a totalement détruit le pouvoir d'achat des consommateurs”.
Il avait par ailleurs souligné que “la seule chose qui maintient l'économie 'en vie', ce sont les vapeurs de ce que nous avons accompli pendant l'administration Trump".
Trump avait ainsi affirmé que "le marché boursier n'est élevé que parce que les gens, et les institutions, croient et s'attendent à ce que je remporte l'élection présidentielle de 2024”, et avait prévenu qu’il faudrait s’attendre à un krach boursier pire que celui de 1929 et à une Grande Dépression s’il ne gagne pas.
Notons que Trump n’est pas le seul à craindre une catastrophe économique aux États-Unis, alors que la dette de plus de 34.000 milliards de dollars du pays est de plus en plus unanimement considérée comme insoutenable.
Il faut toutefois relever que sur le papier, l'économie américaine est restée forte au troisième trimestre, avec une croissance du PIB de 4,9 % d'une année sur l'autre (inflation incluse…)., et que le consensus s'accorde généralement sur la possibilité d'une poursuite de la hausse des actions et d'un atterrissage en douceur de l’économie, dans la mesure où l'inflation continue de ralentir et où l'activité économique reste résistante.
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