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AIG signe son premier retour dans le vert depuis près de deux ans

Publié le 01/01/2001 01:00
Mis à jour le 08/08/2009 00:15
AXP
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Le géant de l'assurance AIG, sauvé de la faillite à l'automne via une nationalisation, a dégagé au deuxième trimestre son premier bénéfice depuis près de deux ans, n'ayant pas eu à éponger sur ces trois mois des milliards de dollars de dépréciations et disant voir ses activités commencer à se stabiliser.

Le groupe détenu à 80% par l'Etat américain a fait état vendredi d'un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars sur la période avril-juin. Il n'avait plus été dans le vert depuis le troisième trimestre 2007.

En 2008, au pic de ses difficultés, l'ex-numéro un mondial de l'assurance avait accusé une perte annuelle de 100 milliards de dollars, payant au prix fort son appétit excessif pour les placements à risques à l'origine de la crise financière. AIG avait dû déprécier dans ses comptes un montant tout aussi abyssal pour éponger ses pertes sur les marchés.

Au-delà du retour aux bénéfices, la direction d'AIG a toutefois reconnu que les activités d'assurance restaient "fragiles", citant "un environnement économique faible".

Les deux principales divisions, l'assurance générale et l'assurance-vie, ont déploré un déclin des primes de respectivement 19% et 15%.

Mais AIG a largement dépassé les attentes: son bénéfice courant par action représente 2,57 dollars, contre +1,67 dollar envisagé par les analystes, et les revenus ont grimpé de 48% à 29,53 milliards, contre 26,15 milliards attendus.

Perçu comme moribond depuis sa nationalisation et ayant vocation à être démantelé, AIG "était censé ne plus jamais enregistrer de bénéfice", soulignait Douglas McIntyre, analyste du site 247WallSt.

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L'assureur, dont la faillite était perçue à Washington comme impossible au vu du réseau tentaculaire de plus de 100.000 clients institutionnels dans le monde - municipalités, établissements financiers, fonds de retraite... -, a été renfloué à hauteur de 180 milliards de dollars en fonds publics.

Le groupe s'évertue désormais à rembourser cette somme pour se défaire de la tutelle de l'Etat, via diverses opérations de marché et cessions d'actifs. Les cessions réalisées depuis le début de l'année doivent lui rapporter 2,6 milliards de dollars.

A la Bourse de New York, l'action AIG bondissait de 21,66% à 27,41 dollars à 18H30 GMT.

Une hausse relativisée par M. McIntyre, soulignant qu'AIG "n'a qu'une valorisation boursière de 3 milliards de dollars" et qu'il "lui reste encore pas mal de chemin avant d'atteindre les 180 milliards" à rembourser.

Le patron d'AIG Edward Liddy, sur le départ, a défendu "la stabilisation de certaines activités" et rapporté "des progrès continus dans les efforts pour restructurer l'entreprise et pour stabiliser la structure du capital".

Il a cependant averti s'attendre à "une volatilité des résultats ces prochains trimestres, partiellement en raison de charges associées à la restructuration en cours".

"Le calendrier et le chemin pour atteindre cet objectif" de rembourser Washington "continuent de rester hautement dépendants des conditions de marché", a prévenu M. Liddy, qui ne présidera plus aux décisions stratégiques d'AIG à la fin de la semaine.

Edward Liddy avait été nommé PDG à l'automne pour piloter la restructuration d'AIG.

Il a depuis essuyé le feu des critiques contre la gestion erratique de la direction précédente, qui a causé la débâcle d'AIG, ou encore lors du scandale des 165 millions de dollars de primes versées à des cadres d'AIG. Il avait dû alors les justifier comme étant un moyen de conserver les meilleurs éléments du groupe.

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Sur ce sujet, AIG a indiqué vendredi, dans un document au régulateur boursier SEC, avoir un budget de 1,1 milliard sur la période 2008-2011 pour récompenser ses équipes, dont 824 millions ont été dépensés à ce jour, et 249 millions à prévoir au second semestre.

M. Liddy a annoncé sa démission en mai. Sa fonction doit être scindée en deux, avec l'entrée en fonction lundi de Harvey Golub, un ex-patron de l'émetteur de cartes de crédit American Express, comme président du conseil d'administration, et de l'ancien PDG du groupe d'assurance américain MetLife, Robert Benmosche, au poste de directeur général.

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