Conséquence de la chute des cours du brut, l'effondrement des résultats de la pétrolière italienne Eni - et même leur bascule dans le rouge au 2e trimestre - n'inquiétait pas les investisseurs ce midi. En effet, la direction attend désormais une hausse de 7% de ses extractions d'hydrocarbures cette année, contre + 5% précédemment. Et le cash-flow se tient.
A la Bourse de Milan, l'action Eni prend 1,4% à 15,9 euros.
Au premier semestre, le résultat net d'Eni a ainsi chuté de près de 70% à 591 millions d'euros (0,16 euro par action), une perte de 113 millions étant même constatée au 2e trimestre.
Notons cependant qu'en excluant la filiale parapétrolière déficitaire Saipem, les résultats d'Eni seraient de l'ordre du milliard d'euros sur le semestre.
Sur la première moitié de l'année, le résultat opérationnel ajusté chute de 62,6% à 2,3 milliards d'euros (- 72,1% au T2) dans le sillage du prix du pétrole, mais le cash-flow opérationnel se maintient presque inchangé à 5,7 milliards d'euros.
Comme pré-annoncé, Eni a décidé de réduire de 0,56 à 0,40 euro par action (- 28,5%) l'acompte sur dividende 2015 qui sera détaché le 21 septembre prochain.
Cependant, les extractions d'hydrocarbures d'Eni ont augmenté de 9% sur le semestre ('un record depuis l'année 2000', souligne le groupe), à 1,726 millions de barils d'équivalent-pétrole/jour, et même de 10,7% au T2 à 1,754 Mbep/j.
Eni table donc désormais sur une hausse de sa production non plus de 5%, mais de 7% cette année. Eléments explicatifs : la mise en service de nouveaux champs en Afrique (Angola, Congo), aux Etats-Unis, au Venezuela et bientôt en mer de Barents.
Les ventes de gaz accélèrent (+ 4,7% sur le semestre, + 17,3% au T2), de même que celles d'électricité (+ 5,1% et + 7,7%). Et ce bien que celles de produits raffinés au détail et la production pétrochimique, elles, continuent à baisser.
Le directeur général du groupe, Claudio Descalzi, a déclaré que ces bons résultats semestriels avaient permis de relever certaines des prévisions formulées lors de la présentation du plan stratégique, en mars dernier. La mise en service de nouveaux champs portera de nouveau la production au second semestre, permettant ainsi de contenir les conséquences négatives de la baisse des cours des hydrocarbures. La preuve par le cash-flow.
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A la Bourse de Milan, l'action Eni prend 1,4% à 15,9 euros.
Au premier semestre, le résultat net d'Eni a ainsi chuté de près de 70% à 591 millions d'euros (0,16 euro par action), une perte de 113 millions étant même constatée au 2e trimestre.
Notons cependant qu'en excluant la filiale parapétrolière déficitaire Saipem, les résultats d'Eni seraient de l'ordre du milliard d'euros sur le semestre.
Sur la première moitié de l'année, le résultat opérationnel ajusté chute de 62,6% à 2,3 milliards d'euros (- 72,1% au T2) dans le sillage du prix du pétrole, mais le cash-flow opérationnel se maintient presque inchangé à 5,7 milliards d'euros.
Comme pré-annoncé, Eni a décidé de réduire de 0,56 à 0,40 euro par action (- 28,5%) l'acompte sur dividende 2015 qui sera détaché le 21 septembre prochain.
Cependant, les extractions d'hydrocarbures d'Eni ont augmenté de 9% sur le semestre ('un record depuis l'année 2000', souligne le groupe), à 1,726 millions de barils d'équivalent-pétrole/jour, et même de 10,7% au T2 à 1,754 Mbep/j.
Eni table donc désormais sur une hausse de sa production non plus de 5%, mais de 7% cette année. Eléments explicatifs : la mise en service de nouveaux champs en Afrique (Angola, Congo), aux Etats-Unis, au Venezuela et bientôt en mer de Barents.
Les ventes de gaz accélèrent (+ 4,7% sur le semestre, + 17,3% au T2), de même que celles d'électricité (+ 5,1% et + 7,7%). Et ce bien que celles de produits raffinés au détail et la production pétrochimique, elles, continuent à baisser.
Le directeur général du groupe, Claudio Descalzi, a déclaré que ces bons résultats semestriels avaient permis de relever certaines des prévisions formulées lors de la présentation du plan stratégique, en mars dernier. La mise en service de nouveaux champs portera de nouveau la production au second semestre, permettant ainsi de contenir les conséquences négatives de la baisse des cours des hydrocarbures. La preuve par le cash-flow.
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