Tandis que le FTSE de Londres ne cède que 0,1% grâce au rebond des valeurs minières, les indices actions du continent essuient des replis plus sensibles dans le sillage de certaines publications d'entreprises européennes.
'Depuis deux jours, la tentative de rebond sur les marchés européens fait 'pschitt' en milieu de journée', constatait ce matin Barclays (LON:BARC) Bourse. 'Si les catalyseurs sont faibles pour justifier une forte hausse des indices, le contraire est vrai aussi'.
Soulignant l'épée de Damoclès que représente le referendum britannique pour les investisseurs, la société de gestion 'reste sur une approche prudente à très court terme et cherche toujours à se raccrocher aux fondamentaux des entreprises'.
'Plusieurs pays de la zone euro ont publié leurs statistiques de production industrielle du mois de mars. La plupart de ces chiffre étaient décevants, voire troublants au regard des estimations de croissance du PIB publiées la semaine dernière', notait par ailleurs Aurel BGC.
Dévoilée ce matin, la production industrielle du Royaume Uni ne s'est ainsi accrue que de 0,3% au mois de mars 2016 par rapport à février, et n'a progressé que de 0,1% dans le seul secteur manufacturier.
Le DAX se replie de 0,7% à Francfort : Deutsche Post-DHL (+2,3%) figure en peloton de tête après avoir battu le consensus au premier trimestre, mais les résultats d'Allianz (DE:ALVG) (-2%) et surtout d'E.ON (DE:EONGn) (-7,8%) sont froidement accueillis.
A Paris où le CAC40 perd 0,6%, les investisseurs saluent les publications trimestrielles d'Arkema (+5,5%) et d' Alstom (PA:ALSO) (+2,3%), mais ils sanctionnent lourdement celles d'EDF (PA:EDF) (-2,7%) et surtout de JCDecaux (PA:JCDX) (-9,6%).
L'AEX d'Amsterdam recule de 0,5%, même si Altice (AS:ATCE) parvient à s'adjuger 1,8% après que le groupe de télécommunications - maison-mère de Numericable-SFR (+0,3%) - ait vu son EBITDA ajusté presque stagner au premier trimestre.
Le Bel20 de Bruxelles perd aussi 0,5% dans le sillage de Bekaert (-4,4%), le métallurgiste ayant vu son chiffre d'affaire trimestriel plombé par la dépréciation du réal brésilien et indiqué percevoir plus d'incertitude pour le second semestre.
Le PSI20 de Lisbonne cède 1,4%, la banque BCP (-2,4%), le distributeur alimentaire Jeronimo Martins et l'électricien EDP-Energias (-1,9% chacun) figurant parmi les plus fortes baisses de l'indice portugais.
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