Investing.com - La semaine passée aura vu la livre sterling tomber à son pire niveau en 15 mois face au dollar U.S. sur fond de crainte d'une perte de vitesse de la reprise de la Grande-Bretagne, avant de remonter avec le retour de la demande pour les investissements plus risqués.
La paire GBP/USD est descendue mardi jusqu'à 1.591, son cours le plus bas depuis le 31 janvier, puis s'est stabilisée vers 1.6073 à la clôture de vendredi, gagnant 0.7% sur la semaine.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.519, son plancher de mardi, et de rencontrer de la résistance à 1.6198, son plafond du 17 juin.
La devise de la Grande-Bretagne a nettement été affaiblie par les rumeurs selon lequelles la Banque d'Angleterre pourrait avoir recours à de nouvelles injections de capitaux, après que le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique de juin ait montré que certains membres de son conseil directeur estimaient que de nouveaux assouplissements quantitatifs pourraient s'avérer nécessaires en cas d'affaiblissement de l'économie.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a déclaré mardi que de nouvelles injections monétaires pourraient être considérées comme étant ""le choix de la facilité" pour lutter contre la faiblesse de la croissance, mais a également laissé peu d'espoir d'une remontée imminente des taux d'intérêt.
Les chiffres de l'activité de vendredi, montrant que l'activité manufacturière du Royaume-Uni était tombée à son pire niveau en 21 mois, laissant à craindre un affaiblissement de la reprise économique nationale.
Le bureau national des statistiques a en effet montré que l'indice des directeurs des achats était tombé à 51.3 en juin, après les 52 révisés à la baisse du mois précédent, alors que les experts s'attendaient à le voir se situer à 52.1.
Des études précédemmeent publiées indiquaient par ailleurs que la confiance des consomateurs britanniques avait chuté en juin, tandis que les prix des logements restaient stables.
La devise du Royaume-Uni a bénéficié du retour du goût pour le risque, suite à l'approbation par le parlement grec du plan d'austérité quinquennal à hauteur de 28.4 milliards d'euros nécessaiire à l'octroi par l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International de 12 milliards de fonds de secours.
Il en a été de même après que l'institut de gestion des approvisionnements ait déclaré que son indice manufacturier de juin avait connu son vingt-troisième mois de croissance consécutive, atteignant même 55.3 au lieu des 51.5 attendus.
Les principaux évènements de la semaine prochaine seront probablement les rapports américains sur la croissance du secteur des services et la masse salariale hors agriculture de juin, tandis que la Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt de base.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 juillet
Le Royaume-Uni dévoilera l'état de son activité dans le domaine du bâtiment, indice fort de santé économique, tandis que les marchés américains resteront clos afin de fêter le jour de l'indépendance.
Mardi 5 juillet
La Grande-Bretagne rendra un rapport sur l'évolution de son domaine des services, signe fort de vigueur de son économie, et les autorités américaines communiqueront pour leur part leurs informations sur les commandes auprès des usines, reflétant la production future de ces dernières.
Mercredi 6 juillet
L'institut de gestion des approvisionnements des Etats-Unis fera son rapport sur la croissance de son secteur tertiaire, reflet de sa santé économique.
Jeudi 7 juillet
Les autorités britanniques divulgueront le niveau de leur production manufacturière et industrielle, puis la Banque d'Angleterre annoncera son taux officiel appliqué aux liquidités.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendra son rapport sur la masse salariale, qui précède d'une jour celui du gouvernement, lequel divulguera son rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, le résultat économique le plus direct du pays.
Vendredi 8 juillet
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera son inflation de prix à la production, indice fort de l'inflation au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec les rapport officiels sur les revenus horaires moyens, précurseurs de l'inflation à la consommation, ainsi que le la masse salariale hors agriculture, sans oubier le taux de chômage national.
La paire GBP/USD est descendue mardi jusqu'à 1.591, son cours le plus bas depuis le 31 janvier, puis s'est stabilisée vers 1.6073 à la clôture de vendredi, gagnant 0.7% sur la semaine.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.519, son plancher de mardi, et de rencontrer de la résistance à 1.6198, son plafond du 17 juin.
La devise de la Grande-Bretagne a nettement été affaiblie par les rumeurs selon lequelles la Banque d'Angleterre pourrait avoir recours à de nouvelles injections de capitaux, après que le compte-rendu de sa réunion d'orientation politique de juin ait montré que certains membres de son conseil directeur estimaient que de nouveaux assouplissements quantitatifs pourraient s'avérer nécessaires en cas d'affaiblissement de l'économie.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a déclaré mardi que de nouvelles injections monétaires pourraient être considérées comme étant ""le choix de la facilité" pour lutter contre la faiblesse de la croissance, mais a également laissé peu d'espoir d'une remontée imminente des taux d'intérêt.
Les chiffres de l'activité de vendredi, montrant que l'activité manufacturière du Royaume-Uni était tombée à son pire niveau en 21 mois, laissant à craindre un affaiblissement de la reprise économique nationale.
Le bureau national des statistiques a en effet montré que l'indice des directeurs des achats était tombé à 51.3 en juin, après les 52 révisés à la baisse du mois précédent, alors que les experts s'attendaient à le voir se situer à 52.1.
Des études précédemmeent publiées indiquaient par ailleurs que la confiance des consomateurs britanniques avait chuté en juin, tandis que les prix des logements restaient stables.
La devise du Royaume-Uni a bénéficié du retour du goût pour le risque, suite à l'approbation par le parlement grec du plan d'austérité quinquennal à hauteur de 28.4 milliards d'euros nécessaiire à l'octroi par l'Union Européenne et le Fonds Monétaire International de 12 milliards de fonds de secours.
Il en a été de même après que l'institut de gestion des approvisionnements ait déclaré que son indice manufacturier de juin avait connu son vingt-troisième mois de croissance consécutive, atteignant même 55.3 au lieu des 51.5 attendus.
Les principaux évènements de la semaine prochaine seront probablement les rapports américains sur la croissance du secteur des services et la masse salariale hors agriculture de juin, tandis que la Banque d'Angleterre annoncera son taux d'intérêt de base.
Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 4 juillet
Le Royaume-Uni dévoilera l'état de son activité dans le domaine du bâtiment, indice fort de santé économique, tandis que les marchés américains resteront clos afin de fêter le jour de l'indépendance.
Mardi 5 juillet
La Grande-Bretagne rendra un rapport sur l'évolution de son domaine des services, signe fort de vigueur de son économie, et les autorités américaines communiqueront pour leur part leurs informations sur les commandes auprès des usines, reflétant la production future de ces dernières.
Mercredi 6 juillet
L'institut de gestion des approvisionnements des Etats-Unis fera son rapport sur la croissance de son secteur tertiaire, reflet de sa santé économique.
Jeudi 7 juillet
Les autorités britanniques divulgueront le niveau de leur production manufacturière et industrielle, puis la Banque d'Angleterre annoncera son taux officiel appliqué aux liquidités.
Aux Etats-Unis, l'agence de gestion des ressources humaines ADP rendra son rapport sur la masse salariale, qui précède d'une jour celui du gouvernement, lequel divulguera son rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, le résultat économique le plus direct du pays.
Vendredi 8 juillet
Le gouvernement du Royaume-Uni donnera son inflation de prix à la production, indice fort de l'inflation au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec les rapport officiels sur les revenus horaires moyens, précurseurs de l'inflation à la consommation, ainsi que le la masse salariale hors agriculture, sans oubier le taux de chômage national.