SAN FRANCISCO (Reuters) - (Correction: Bien lire "pas de libération conditionnelle" dans le titre et dans le premier paragraphe)
Deux mois après la mort de Charles Manson, le gouverneur de Californie a refusé la libération conditionnelle de Leslie Van Houten, une des adeptes de la "Manson Family" condamnée pour l'équipée meurtrière de l'été 1969.
"La seule nature aggravée de ce crime suffit à justifier le rejet de cette libération sur parole, même s'il existe de solides preuves de réhabilitation et aucun élément sur sa dangerosité actuelle", a expliqué Jerry Brown, cité vendredi soir par le Los Angeles Times.
Incarcérée depuis bientôt quarante ans, Leslie Van Houten, aujourd'hui âgée de 68 ans, était à l'époque la plus jeune des adeptes de Charles Manson à avoir été condamnée dans le cadre des sept meurtres commis en août 1969 par des membres du groupe, dont celui de Sharon Tate, l'épouse du cinéaste Roman Polanski.
Charles Manson, jugé coupable d'avoir incité à assassiner sept personnes dans le cadre d'un plan visant à provoquer un conflit racial, est mort en détention en novembre dernier à l'âge de 83 ans.
Van Houten n'a pas été jugée coupable de l'assassinat de Sharon Tate et de quatre autres personnes qui se trouvaient dans la villa où la jeune actrice, enceinte, vivait avec Polanski, mais pour le meurtre, le lendemain, de Leno et Rosemary LaBianca à leur domicile de Los Angeles.
Elle a été condamnée à mort en 1971, avant que sa peine soit commuée en réclusion criminelle à perpétuité, jugement confirmé au terme d'un second procès en 1978.
(Rich McKay; Henri-Pierre André pour le service français)