AMSTERDAM (Reuters) - Philips anticipe une hausse de son bénéfice opérationnel au second semestre grâce à ses mesures de réduction des coûts, mais continue à prévoir un résultat 2014 en repli.
Le groupe néerlandais d'éclairage, d'électroménager et d'équipements médicaux a fait état lundi d'un Ebita (bénéfice avant intérêts, impôt et amortissements) de 415 millions d'euros au deuxième trimestre et d'un bénéfice net de 243 millions d'euros. Son chiffre d'affaires a atteint 5,3 milliards d'euros.
Les analystes financiers interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un bénéfice net de 164 millions d'euros et un Ebita de 400 millions, pour un chiffre d'affaires de 5,4 milliards.
"Si 2014 devrait être une année difficile dans l'ensemble, nous prévoyons que l'Ebita du groupe, hors charges de restructuration, d'acquisitions et autres, sera supérieur au second semestre à celui de la même période un an plus tôt", a indiqué Philips dans son communiqué.
Le directeur général du groupe avait déjà averti en avril qu'il serait difficile d'améliorer le résultat cette année. "Nous sommes sur la bonne voie, mais nous pensons que l'Ebita sera inférieur à celui de l'année précédente", a confirmé Frans van Houten lors d'une conférence téléphonique.
"Au deuxième trimestre nous avons encore subi des vents contraires, dont la poursuite de la faiblesse de certains marchés, des taux de change défavorables et la suspension volontaire de la production dans notre usine d'équipements médicaux à Cleveland", a-t-il souligné.
Début juillet, Philips avait annoncé que sa division Santé n'atteindrait pas ses objectifs de résultat, mais que l'Ebita du groupe serait conforme aux estimations.
Philips est en phase de transformation d'une société d'électroménager grand public en spécialiste des équipements médicaux et de l'éclairage haut de gamme. Le groupe a annoncé en juin qu'il pourrait scinder ses activités de fabrication de diodes électroluminescentes LED et d'éclairage automobile.
Le titre cède 0,15% à 23,23 euros vers 10h30 GMT à Amsterdam alors que son indice sectoriel européen recule de 0,4%.
(Harro ten Wolde et Thomas Escritt, Mathilde Gardin et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)