Le président américain Barack Obama a estimé mardi que le remboursement par les dix plus grandes banques du pays des aides accordées par l'Etat pour les sauver de la crise ne signifiait pas la fin des problèmes mais constituait un "signe positif".
"Cela ne signifie pas la fin de nos problèmes, loin de là", a dit M. Obama dans une déclaration à la Maison Blanche.
"La crise financière dont cette administration a hérité continue à faire souffrir les entreprises et les familles", a-t-il dit.
Mais il a relevé que, si une partie de l'argent prêté pour stabiliser le système financier serait perdue pour le contribuable, l'Etat devrait, avec les premiers remboursements au moins, récupérer plus que sa mise.
"C'est un signe positif. Nous observons un retour initial sur certains investissements", a-t-il dit.
Dix des plus grandes banques des Etats-Unis vont pouvoir rembourser jusqu'à 68 milliards de dollars d'aides reçues de l'Etat et puisés dans le plan de stabilisation lancé par l'administration Bush pour empêcher un effondrement catastrophique du système financier, a annoncé le Trésor mardi.
"Le retour de ces fonds ne doit pas faire oublier les excès passés (des institutions financières) ni autoriser les inconduites à venir", a prévenu M. Obama en affirmant la nécessité de retenir les leçons de la crise.